Dimanche 10 Septembre: Pour reprendre le même esprit que Marie Christine & Laurent, Chantal & Antoine : « Au fil du Havre » raconte une ville qui « n’est pas vraiment sexy » et pourtant : « C’est un piège pour le cœur. Quand t’y arrives, t’as un peu peur. Et quand t’en pars, tu pleures. » Rita Mitsouko.
Départ de Criquetot l’Esneval :
Allez, Allez bon sang crie Marie Claude, pas très disciplinée ce matin la petite troupe ABVF….
Puis balade dans le Havre avec toutes les photos exposées à l’ occasion de l’anniversaire des 500 ans du Havre, à retrouver ou pas…..
1er arrêt à l’église St Joseph :
L’église Saint-Joseph est un édifice emblématique du centre-ville reconstruit du Havre.
C’est le premier monument que l’on voit en arrivant par la mer.
Conçue pour résister aux tempêtes tout en conservant une apparence légère, l’église Saint-Joseph est un bâtiment à la structure complexe et tirant parti des meilleures techniques de construction de son époque.
Ce qui frappe le plus le visiteur de l’église c’est sans doute l’absence de piliers dans sa partie centrale. Tirant parti de l’extrême résistance mécanique du béton armé, l’architecte Auguste Perret a en effet pu vider le volume intérieur (62 000 m³) de toute structure de soutien visuellement encombrante dans sa zone centrale. La masse de l’édifice repose sur une surface de base de 2 500 m² et l’église a nécessité 50 000 tonnes de béton et 700 tonnes d’acier. Les fondations de l’église reposent sur 71 « pieux Franki » de 15 mètres de profondeur. Les 16 piliers de l’église reposent sur 16 puits tubés en béton armé de 1,45 m de diamètre s’enfonçant à 15 mètres dans le sol. Le clocher exerce une charge de 1 100 tonnes à chaque angle de la tour pour s’élever à une hauteur de 107 mètres.
La réalisation des vitraux a été confiée à Marguerite HURE Maitre verrier attitré d’Auguste Perret :
12768 pièces de verre – 378 m2 – 50 couleurs et 72 modules différents.
« Toutes les deux heures, la coloration parait changée ; l’atmosphère est toujours dorée, mais plus ou moins intensément. Mais c’est au couchant que le point d’ exaltation de Saint Joseph culmine ! »
Une guide nous relate l’histoire de la reconstruction du Havre après sa destruction presque totale sous les bombardements de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Cette reconstruction a été confiée à l’architecte Auguste Perret « Père du béton armé » : « Ce que je veux, c’est faire quelque chose de neuf et de durable. » Auguste Perret, Octobre 1945.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble du centre-ville comprend plus de 12000 logements et de nombreux bâtiments civils, commerciaux, administratifs ou religieux.
C’est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne du milieu du XXe siècle, reprenant les théories portées par les membres de l’Atelier de Reconstruction du Havre, réunis autour d’Auguste Perret.
Nous prolongeons cette visite par une rapide découverte de l’architecture de la ville dans les rues voisines de l’église avant de reprendre nos voitures pour poursuivre la visite du centre-ville et de la plage.
Puis nous prenons de la hauteur direction les vestiges du fort de Sainte Adresse, ancien fort militaire qui abrite depuis 2008 les Jardins Suspendus de la ville du HAVRE. Ce site exceptionnel d’une surface de 17 hectares surplombe la baie de Seine et offre des points de vue admirables sur la mer, le port et la ville. Nous y effectuons un petit arrêt pour une visite rapide mais néanmoins intéressante.
Arrive enfin la pause déjeuner à la gare des Loges :
Ce serait cool de déjeuner dans les wagons, dit Emmanuelle. Chose dite, chose faite et c’est une excellente idée peu banale.
Après le déjeuner une petite balade en vélo rail pour descendre jusqu’ à Etretat. On fait la course, on pédale comme des fous, on rit, jolie parenthèse où l’on redevient des enfants.
Heureusement nous n’avons pas à pédaler pour remonter à notre point de départ puisque le retour se fait en wagons tirés par une loco.
Nous clôturons la journée par un pot de l’amitié chez Laurent, enfin « pot » méga gouter !
Merci à Marie Christine & Laurent, Chantal & Antoine pour cette belle journée,
Et merci à Antoine pour la citrouille.
Corinne Petit