Dimanche 23 juin, il est 9h, nous sommes 19 équipages et 39 participants au rendez-vous fixé par Annie et Dominique Duménil à Canouville. Nous sommes chaleureusement accueillis avec un « buffet petit déjeuner » pris gaiement.
Après cette pause petit déj, nous partons direction Sassetot-le-Mauconduit sous une météo idyllique. Notre convoi emprunte de charmantes petites routes de campagne, les champs de lin magnifiquement revêtus tout de bleu avec leurs fleurs du jour se confondent parfois avec le bleu de la mer lors de panoramas superbes. Nous rejoignons les plages des Petites-Dalles puis des Grandes-Dalles où nous marquons un arrêt pour profiter de la superbe vue mer et faire une pause photos. Les villas du bord de mer sont typiques de notre région avec leurs constructions tout en briques et en silex agrémentées de splendides « bay windows ». Nous poursuivons ce charmant itinéraire bucolique jusqu’à Saint-Pierre-en-Port.
Vers 11h30 retour à Canouville, direction la Salle des Mariages : Pas de mariés en vue, mais nous sommes là pour découvrir l’histoire de ce charmant petit village à travers un exposé fait par Dominique ainsi que la présentation de quelques planches photos.
Canouville appelé aussi Kanouville ou Canonville porte la trace d’une vie active extrêmement ancienne.
Entre l’an 150 et 180, on trouve la trace de la construction
d’un Théâtre Gallo-Romain, appelé aussi édifice de spectacle antique. Sa
construction faite de bois et de terre reposait sur des fondations de pierres
qui ont été découvertes lors de la construction d’un lotissement en 1977. Ce
théâtre était destiné aux soldats, qui après les combats venaient se reposer et
se distraire. C’était uniquement un campement militaire, on ne retrouve pas
trace de village à cette époque. Le théâtre sera détruit à la fin du IIème
siècle, début du IIIème.
Au XIème siècle, un château fort dit « Château en Motte » fut construit. Ces puissants seigneurs, à qui la contrée avait été donnée par Rollon premier Duc de Normandie, prennent le nom de « Seigneur de Canonville » et vont régner jusqu’au XIIIème siècle. Ils participeront à tous les grands événements de notre histoire, aussi bien à la conquête de l’Angleterre avec Guillaume Le Conquérant, qu’en terre sainte avec Richard Coeur-de-Lion. La branche des Seigneurs de Canonville s’est éteinte en 1397, différentes familles de nobles en devinrent alors ensuite propriétaires. La dernière propriétaire connue, Madame Colbert Maulévrier, fut décapitée le 25 Juillet 1794 lors de la « terreur ». Quelle horreur, les bras ou plutôt la tête m’en tombent !!! Le château tombera alors ensuite en ruines et sera démantelé au cours du XIXème siècle.
Les 12 coups de midi ont déjà largement sonné, il fait soif
et nous avons aussi faim. Direction la salle communale située juste à côté où
l’ambiance n’est pas triste comme à l’accoutumée. Nous échangeons nos
« munitions », il y en a pour tous les goûts. Merci à certaines dames
qui avaient préparé de supers gâteaux, particulièrement un flan que j’ai bien apprécié
et qui me rappelait mon enfance… lointaine, hélas… Je ne les nomme pas, mais
elles vont certainement se reconnaitre.
Après ce pique-nique festif, nous repartons cette fois ci à pied vers le cimetière et l’église situés juste en face où un certain « Sieur François » a essayé de prêcher. Peine perdue et le confessionnal n’a pas eu plus de succès ! L’église fut tout d’abord une construction sommaire, puis un clocher sera implanté entre le cœur et la nef au XVIème siècle, les travaux dureront 14 ans faute d’argent, déjà à l’époque… !!!
Puis en 1860 construction de la sacristie, en 1865
prolongement de la nef complété par l’élévation de deux tourelles et d’un jubé.
Celle-ci sera électrifiée en 1930 et subira d’importants travaux de
restauration en 1990 contribuant ainsi à la préserver dans son très bel état
actuel.
On pourra aussi admirer dans le cimetière, une réplique de la Grotte de Lourdes que les habitants ont fait construire en remerciement à la Vierge Marie d’avoir protégé les soldats de Canouville durant la seconde guerre mondiale.
Après cette découverte, nous reprenons nos véhicules, direction d’Ermenouville au Château du Mesnil-Geoffroy. Ce château du XVIIIème siècle, classé aux monuments historiques, est habité toute l’année par ses actuels propriétaires le Prince et la Princesse Kayali, originaires de Syrie et cousins des Aga Khan. Il est rare de pouvoir visiter un château où la famille vit encore dans toutes les pièces, chambres et salons et où on peut partager les meubles et objets qui ont vu passer tant de siècles et de personnalités. Victor Hugo et Antoine de Saint-Exupéry ont eu l’occasion d’y séjourner.
Depuis le XVIIIème, le château n’a connu aucune
modification, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les boiseries, les façades
extérieures, les décors de la salle à manger et des chambres sont un témoignage
de la vie de la noblesse normande de cette période.
La visite guidée des extérieurs du château puis du rez-de-chaussée suivait comme fil conducteur la découverte de parfums royaux anciens, ceux de l’Impératrice Sissi, de la Reine Margot, de Casanova…. Est-ce les effluves des parfums, la chaleur ou le confinement de notre groupe dans des pièces trop petites, toujours est-il que plusieurs d’entre nous ne se sont pas sentis bien et ont éprouvé le besoin de ressortir pour aller prendre l’air.
Cela tombait bien, puisque le château est également connu pour sa grande roseraie : la plus importante roseraie privée de Normandie, comprenant plus de 2500 rosiers avec de très nombreuses variétés de roses anciennes ou modernes, fameuses ou rares. Nouveauté, un potager romantique de légumes anciens agrémente le parc. Ce parc à la française mesure 10 hectares et il a été dessiné par Collinot, jardinier de Le Notre. Son agencement est resté le même depuis le XVIIIème siècle.
Il fait un temps splendide lors de notre départ et c’est en convoi que nous rejoignons Veulette-sur-Mer où certains profitent de cet arrêt pour prendre un rafraichissement en terrasse face à la mer et sous la chaleur des rayons du soleil afin de profiter encore ensemble de cette belle journée.
Retour à Canouville où certains d’entre nous décident de rejoindre leur domicile pendant qu’une grande majorité passe à table pour partager encore ensemble les « restes » du pique-nique du midi et les derniers moments de cette belle journée magnifique organisée par Annie et Dominique.
Un grand merci à eux et à bientôt pour de nouvelles
aventures !
13 Octobre, c’est l’automne, certes, mais aujourd’hui il fait beau ! Il est 8h30, Cécile et Nicolas nous accueillent à Yébleron, pour un café de bienvenue avec tranches de brioche. Les 36 participants arrivent au fur et à mesure. 9h et quelques minutes, c’est le départ pour la visite « d’AQUACAUX » à proximité d’Octeville-sur-Mer.
Arrivée sur site vers 10h, après avoir stationnés nos véhicules au niveau de l’accueil en haut de la falaise, chacun choisit son mode de déplacement suivant ses capacités physiques (marches, chemin, navettes en véhicule) pour atteindre le bas de la falaise au niveau de la mer, soit environ 100 mètres de dénivelé.
La projection d’un film issu d’un reportage diffusé dans l’émission THALASSA en fin des années 90, nous permet de mieux appréhender le sujet. Cette ancienne base de l’OTAN était abandonnée depuis longtemps. Des travaux gigantesques de réhabilitation commencent avec la « bande à Jacquot », peu de moyens mais beaucoup de motivation et de courage ! Une association est créée en 1988 sous l’égide de Jean Jacques Lemaitre, restaurateur à Antifer. En 1993, c’est le début d’un ACI (atelier chantier d’insertion) comportant 3 pôles :
Restauration des anciens bâtiments de l’OTAN,
Entretien des espaces naturels du littoral, éco pâturage sur les falaises, ramassage de déchets sur la plage….
Accueil et communication.
Les buts de l’ACI sont les suivants :
Développer les actions d’insertion socio-professionnelles avec les pouvoirs publics.
Développer les projets liés au tourisme et à l’aquaculture,
Mener des recherches marines au sein de leur laboratoire,
Coopérer avec le monde des entreprises et surtout le monde de l’enseignement.
Puis avec un guide, par petits groupes nous observons de petits aquariums d’eau de mer avec des espèces locales (anémones de mer, étoiles de mer, crevettes, crabes, hippocampes, diverses sortes de poissons…).
En tout nous avons pu observer une cinquantaine d’espèces marines avec les bars, les turbots mais aussi des roussettes, homards bleus, méduses et raies… Pour information, sur rendez vous il est possible d’y acheter du poisson : bar ou turbot selon disponibilités. Cela a été une visite formidable et super intéressante. Bravo pour ce choix et cette belle expérience. Après le retour vers le haut de la falaise, nous reprenons nos véhicules pour partir déjeuner à la brasserie de l’aéroport d’Octeville-sur-Mer.
Un repas fort sympathique nous y est servi dans une salle panoramique avec vue sur les pistes où quelques avions de tourisme et des gyrocoptères décollent et atterrissent dans un balai incessant par ce beau temps. Le cadre et le contenu des assiettes semblent avoir satisfait tout le monde.
Nous reprenons nos voitures pour nous rendre aux « Jardins Suspendus » du Havre but de la visite de notre après-midi. Créés en 2008 sur les vestiges du fort militaire de Sainte-Adresse, les Jardins Suspendus composent un jardin labellisé « Jardin Remarquable » depuis 2014 et « Jardin Botanique » depuis 2017. Nous commençons d’abord par une visite guidée des serres de collection :
La serre Poivre (plantes utiles pour leurs fruits ou feuilles),
La serre Commerson (café, cacaoyer et autres boissons),
La serre Adanson (plantes de sous-bois tropical),
La serre Bonpland (plantes épiphytes, elles se servent d’autres plantes comme support),
La serre Plumier (plus de 350 variétés de bégonias),
Les serres Lamarck et David (plantes sans fleurs),
La serre Cayeux (plantes de milieux humides tropicaux),
La serre Pitton de Tournefort (plantes de la forêt tropicale),
La serre L’Héritier de Brutelle (plantes de la Macaronésie : Iles de Madère, des Açores et des Canaries),
La serre Dombey (plantes de climat sec : Cactus, Cactées…). Tout comme dans les jardins extérieurs, les serres abritent des collections végétales fragiles. La conservation et la valorisation des plantes sont les missions principales d’un jardin botanique. Un dernier effort nous sera demandé pour monter vers un panorama magnifique : La ville du Havre et la mer à nos pieds. Superbe ! Nous nous séparons sur le parking. Chacun reprend le chemin du retour vers son domicile, non sans avoir chaleureusement remercié Cécile et Nicolas pour l’organisation de cette belle sortie très instructive.
Le rendez-vous était donné pour ce samedi 7 septembre, sur le parking face à l’entrée du parc de Clères. Nous étions 12 voitures, 26 participants.
Café et viennoiseries étaient offerts dans le jardin face au Parc zoologique, avec un temps très moyen. Heureusement nous avons pu nous mettre à l’abri. Après ce café qui nous a réchauffés, nous avons alors pris la route en direction de Lyons la Forêt par de très jolies routes normandes.
Notre arrivée à Lyons La Forêt se fait
sous un temps de plus en plus favorable. Une visite pédestre nous permet alors de
découvrir ou redécouvrir ce très beau village labellisé parmi les plus beaux
villages de France. Certains en profitent pour faire quelques achats notamment
chez l’antiquaire local.
Puis nous reprenons la route vers Morgny pour notre pause déjeuner. Au cœur du pays de Lyons la Forêt, l’Auberge de la Forêt nous accueille. Un excellent déjeuner nous y est servi. Début d’après-midi, il est alors l’heure de reprendre la route vers l’Abbaye de Mortemer.
Cette abbaye, a été construite en 1134 à
la demande d’Henri 1er Beauclerc, premier Duc de Normandie, Roi
d’Angleterre et quatrième fils de Guillaume le Conquérant. Elle est affiliée à
l’ordre Cistercien et vivait en complète autarcie. En 1790, il ne subsistait
plus que 5 moines. Sous la Révolution les quatre derniers furent pourchassés et
massacrés dans le cellier.
Depuis quelques années de très
importants travaux de restauration ont permis de remettre en valeur les
éléments restants de cette ancienne abbaye.
Au centre de la propriété, la visite
commence par le Palais Abbatial construit au 18ème siècle avec ses
pièces très richement meublées. Au sous-sol se trouve le Musée des Légendes et
des Fantômes.
Il ne reste aujourd’hui de l’église du
12ème siècle, que quelques pans, le support du transept nord et sa
rosace, le cellier et un morceau de préau.
Une petite balade nous fait découvrir le
parc de l’abbaye (12 hectares) et les étangs qui le parcourent ainsi que le
pigeonnier, le chemin des ducs avec ses statues grandeur nature représentant
les ducs de Normandie dont le célèbre Guillaume Le Conquérant, les ruines du
cloitre et de l’église.
Après cette journée bien remplie nous
prenons alors la direction d’Anet. Un itinéraire très agréable (environ 80 kms)
nous emmène aux Andelys, puis Vernon, Giverny, Bonnières et enfin Anet où nous
prenons nos quartiers à l’Hôtel « La Dousseine ».
Après un très bon dîner, il est temps
d’aller dormir.
Le lendemain après un petit-déjeuner
bien copieux, nous prenons la route pour découvrir le fameux château d’Anet.
Il nous faut à peine 5 minutes pour atteindre l’entrée dans l’enceinte du château où nous stationnons nos voitures à gauche de la chapelle du château. Ce château, de style Renaissance fut construit au XVIème siècle par le roi Henri II pour sa favorite Diane de Poitiers, veuve de Louis de Brézé. Il est toujours propriété des descendants de cette famille.
Un évènement exceptionnel s’est déroulé ici. A Anet, James Bond assiste aux funérailles du colonel Jacques Bouvard, un agent du SPECTRE (No6) qui a assassiné deux espions britanniques. C’est »Opération Tonnerre » sorti en 1965 avec Sean Connery et Claudine Auger.
Cependant il ne subsiste aujourd’hui que
l’aile gauche de la construction initiale. La structure initiale était un grand
carré fermé par le massif porche d’entrée. Le château fut grandement détruit
pendant la Révolution. Il ne reste donc que cette aile gauche ainsi que la
chapelle intérieure. Les pierres furent très utilisées pour la construction de
maisons dans Anet, comme cela s’est souvent passé lors des destructions de la
Révolution.
Selon notre guide, l’aile gauche ne
subsiste que grâce à la population d’Anet qui manifesta contre ce pillage et
permit la sauvegarde de cette aile, sinon il ne resterait certainement plus
rien de ce
château
Après cette visite, nous rejoignons la cour
intérieure où étaient garées nos voitures.
Après cette intéressante visite, nous regagnons alors l’hôtel pour y prendre notre repas du midi. Puis vient le temps du départ pour regagner nos bases respectives. Certains suivront le même chemin pour se séparer définitivement à Elbeuf, où une pluie abondante nous accompagnera pour le reste de notre retour après nous avoir laissé tranquille pour pouvoir profiter pleinement de cette sortie.
Un grand merci à Joëlle et Daniel pour
l’organisation de ce superbe week-end.
Le weekend des 14 et 15 Septembre 2024 avait lieu au Parc des Expositions de Rouen, le Salon Auto-Moto-Rétro du véhicule de collection. Comme à son habitude, depuis maintenant 14 ans, le club des Anciennes Voitures des Blanches Falaises y a participé activement.
Ce salon, dont c’était la 22ème édition, est considéré comme un incontournable par les collectionneurs et autres amateurs de véhicules de collection de la région. Pour preuve, sur les 2 jours, ce sont près de 20000 visiteurs qui ont parcouru les différents halls de ce salon. Également côté chiffres : 250 exposants, 80 clubs et environ 1000 véhicules de collection de passage sur site lors de ces 2 jours. Cette année les marques automobiles à l’honneur étaient Rolls-Royce et Bentley. En accord donc avec ce thème, le club a présenté sur son stand un magnifique torpédo Rolls-Royce 20/25 HP de 1933, à côté duquel avait pris place un mannequin habillé en tenue écossaise avec bien sûr son traditionnel kilt.
Pour lui tenir compagnie, à ses côtés avait pris place une rutilante Triumph Spitfire 1500 de 1976 qui paraissait bien petite par rapport à son imposante voisine. Autre époque, autre style, cette dernière avait été accessoirisée et était accompagnée de mannequins en tenu hippie. Pour parfaire le tout, en arrière-plan du stand on trouvait de la décoration anglaise : drapeau du Royaume Uni, poster anglais, sac de voyage anglais etc… Ainsi joliment décoré le stand des Anciennes Voitures des Blanches Falaises a attiré la curiosité du public et fait déclencher de nombreux appareils photos ou autres smartphones
Pour animer le salon, les organisateurs avaient mis en place une déambulation musicale par le groupe normand Normandy Highlands Pipe Band, qui a parcouru les allées du salon pendant ces 2 jours au rythme de la musique écossaise. Notre stand a même eu droit à son petit moment de gloire, lorsque ce groupe attiré par ce stand « so british » a improvisé un mini concert devant celui-ci pour notre plus grand plaisir.
Les 2 roues n’étaient pas en reste avec les stands habituels de chez Motobécane, Kawasaki, BMW et plusieurs clubs de scooters. Le tout complété par une très belle exposition de l’association LAGAM Honda (Les Amateurs Grisonnants des Anciennes Motos Honda), qui nous faisait revivre l’évolution de la marque Honda au travers de très nombreux engins iconiques de ces 80 dernières années. Une superbe exposition, toutes les machines présentées étant dans un état irréprochable: Chromes et peintures brillaient de mille feux ! Dans un dernier hall, dont la décoration paraissait bien tristounette, en cette année de célébration des 80 ans du débarquement en Normandie, il était possible d’admirer la présence exceptionnelle de nombreux véhicules et engins militaires ainsi que du matériel de campement militaire. Il y avait du lourd !
En déambulant dans le salon, il était donc possible d’admirer à travers les différents halls, les stands des nombreux autres clubs de véhicules de collection, les stands des marchands de pièces professionnels ainsi que ceux proposant leurs activités et services dont on peut avoir besoin dans le cadre d’une restauration, les stands de miniatures, d’automobilia et autres objets vintages.
A l’extérieur avaient pris place la bourse d’échange (en retrait par rapport aux autres années) ainsi que tous les véhicules des collectionneurs venus en anciennes exposés sur le parterre central, qui s’est avéré très rapidement trop petit comme d’habitude. Et puis ce salon c’est aussi un lieu de rencontre et de discussion avec d’autres passionnés, que nous avons toujours grand plaisir à retrouver à cette occasion pour échanger sur notre passion commune.
Mardi 14 Mai : Pour la première fois nous avons dérogé à la coutume, notre sortie printanière de 4 jours ne se déroula pas sur le pont de l’Ascension, mais la semaine suivante. Les raisons en sont simples : plus de facilités dans les hôtels, les restaurants et aussi pour les visites. La circulation est plus fluide et les tarifs « théoriquement » plus abordables. De plus la très grande majorité des membres du club fait partie de la joyeuse classe des retraités. Donc que des paramètres positifs pour faciliter l’organisation. Notre président nous a donné rendez-vous à 9h30 au « Mamax Café » au Neubourg. Quelques voitures ont déjà fait le trajet en groupe depuis le Pont de Brotonne. Après la brioche et le café traditionnels, nous retrouvons nos véhicules pour y installer de très jolies plaques de rallye offertes comme d’habitude par la Sté Romanex. Un grand merci à Hervé Irvoas qui malheureusement n’est pas des nôtres. A 10h30, nos 12 voitures et les 23 participants ont hâte de démarrer pour cette belle virée, malgré un ciel ombrageux et une température un peu frisquette ! Ça démarre fort…. L’équipe Sylvie / Agnès dans leur Mini a besoin d’une petite poussette pour quitter le parking…Mais on y croit ! Nous traversons Conches-en-Ouche, Breteuil, Verneuil-sur-Avre sur de longues lignes droites. A midi, nous parvenons à l’Auberge « La Pomme de Pin » à Senonches. Une fois nos voitures bien alignées dans le parc du restaurant, nous pouvons nous attabler dans ce bel établissement. C’est le début des agapes pour 4 jours, un excellent déjeuner nous est servi, les mets sont raffinés avec un service rapide. Deux heures plus tard, nous remontons dans nos voitures. Il nous reste une bonne centaine de kilomètres à parcourir pour rejoindre notre lieu de séjour. Nous nous régalons de beaux paysages par les forêts verdoyantes du Gatinais. Les plus observateurs ont même admiré de nombreux faisans. Dans le Perche, nous traversons le village typique de Fraze avec sa belle église et son superbe château fort, un peu détruit pendant la guerre de cent ans et remplacé au XVème et à la Renaissance par d’autres magnifiques édifices. Vers 17 heures, nous arrivons à Meung-sur-Loire (prononcer « Main »). Après un arrêt carburant au Super U du coin, nous rejoignons le Best Western « La Porte des Châteaux » qui sera notre base pour les 3 nuitées. Le restaurant « Le Carrousel » qui jouxte l’hôtel va nous rassembler le soir même. Nous y partageons un apéritif bien mérité ainsi qu’un diner convivial. Des anecdotes drôles et savoureuses de quelques sorties organisées par le club sont évoquées. Bien sagement cependant, nous rejoignons tous nos pénates peu après 22h. Notre chef nous a prévu le départ pour 8h15 le lendemain matin, ça va piquer pour certains !
Mercredi 15 Mai : Levée difficile pour certains, heureusement un petit déjeuner copieux met tout le monde de bonne humeur. Après les vérifications d’usage, les chauffeurs s’appliquent à effacer toute l’humidité de la nuit et nous voilà partis pour notre première visite.
Nous enjambons la Loire pour nous rendre à quelques kilomètres de là à Cléry-Saint-André, où une guide indépendante nous attend pour la visite de la Basilique Royale Notre-Dame. Mais le mauvais œil frappe le cabriolet 306 rouge. Nadine bricole avec la boite de vitesses, au grand dam de Jean Pierre !
Retournons à notre visite : Depuis le Moyen Age, les pèlerins empruntant « le chemin de Tours » pour se rendre à Saint Jacques de Compostelle (70 jours de marche quand même), faisaient étape à Cléry afin de se recueillir dans une petite chapelle devant une statue de la Vierge découverte en 1280. C’est le commencement de ce qui deviendra plus tard la basilique. Philippe Le Bel entreprendra de remplacer cette chapelle et plus tard en 1339, Philippe VI de Valois posera la 1ére pierre de l’édifice. En 1428, pendant la guerre de Cent Ans les anglais ravagent la collégiale ne laissant que la tour du clocher. Vers 1450, elle sera reconstruite par Dunois, seigneur de Beaugency et fidèle compagnon de Jeanne d’Arc.
Dix ans plus tard, Louis XI multipliera les donations et proclamera l’église « Chapelle Royale » après la victoire de Montlhéry en 1465, d’où la présence de son tombeau dans l’Eglise. La guide, qui semble pressée d’en finir avec nous, nous montre toutefois la crypte où les cranes de Louis XI et de sa femme, Charlotte De Savoye, sont exposés. Nous devions quitter les lieux vers 10h15, mais la Peugeot est bien en panne. Nadine est décomposée… Après un appel à l’assistance, un dépanneur (ou une « dépanneure », le débat n’est pas encore totalement tranché…) arrive rapidement pour emmener « la petite rouge » sur plateau dans un garage près d’ici. Vont-ils pouvoir réparer la panne et surtout trouver les pièces ??? Les propriétaires vont devoir poursuivre l’aventure en covoiturage à bord de la Traction de leurs amis.
Une autre visite est prévue ce matin au Château de Meung-sur-Loire. Une fois nos voitures bien mises en valeur sur le parvis du château, Marie notre guide intéressante et bien sympathique va nous combler avec ses anecdotes et nous apprendre des tas de choses, notamment sur la vie courante de ses habitants au cours des siècles.
Un peu d’histoire : Déjà le nom de Meung-sur-Loire , vient de l’ancien nom Magdunum, d’où le G final. A l’époque de Clovis, un homme du nom de Liphard arrive sur les bords de la Loire et y fonde un ermitage. Plus tard, une résidence y succédera pour héberger l’Evêque d’Orléans qui y rendra justice. Elle ne va cesser de s’agrandir. La façade est toujours médiévale et au XVIIIème on construit la façade Sud, donnant sur le parc en conservant une certaine symétrie. Les 2 grandes tours vont unifier le corps central et les 2 ailes attenantes.
Notre charmante guide nous fait remonter le temps en parcourant les différentes pièces : La Salle des Armures, la Chapelle Néo-Classique, la Salle de Comédie, le Fumoir, la Lingerie qui vient du mot lin, les différentes Chambres, la Bibliothèque, le ventre du château : la Cuisine et enfin une Salle de bain avec douche ce qui était très moderne à l’époque et un luxe extrême. Les Evêques d’Orléans étaient en avance sur leur temps : électricité, chauffage par canalisations, douche…etc… ils n’avaient certainement pas fait vœu de pauvreté !
A 13h, retour à notre camp de base où nous nous attablons au Carrousel pour un très bon déjeuner.
Après le repas, notre quête de découvertes se poursuit dans un lieu insolite, chargé d’histoire dans le petit village de Baccon pas très éloigné de Meung : Nous y découvrons une des rares Tours du Télégraphe Chappe encore debout après 2 siècles d’existence. En 1793, la France s’était dotée du premier réseau de communication grâce au télégraphe aérien inventé par Claude Chappe. Ce réseau, centralisé sur Paris, couvrait les frontières du Nord, de l’Est et de l’Espagne, soit 5000 km à son apogée émaillé de 400 tours distantes d’environ 8km chacune. D’abord réalisées dans un but militaire, celles-ci permettaient d’envoyer un message de Paris à Lille en 1h30, de jour et par bonne visibilité. C’était le seul point faible !
Il ne reste que 20 tours gérées par des bénévoles passionnés. Celle de Baccon a été restaurée en 2004. Puis en traversant la rue, nous avons découvert un petit musée très bien fourni. Il évoque l’évolution des moyens de communication jusqu’à l’apparition de l’électronique et des ordinateurs. Pour finir une salle est dédiée aux trouvailles archéologiques d’un amoureux de la paléontologie locale.
En fin d’après-midi, nous visitons les Jardins de Roquelin, spécialisés dans les roses anciennes. Beaucoup de femmes vont succomber et rentrer les bras chargés de magnifiques rosiers, parfumés ou pas, mais qui normalement feront le bonheur de nos jardins. Puis retour à notre hôtel, et comme la veille nous terminons la soirée autour d’un bon repas dans une ambiance toujours aussi chaleureuse.
Jeudi 16 Mai : Ce matin, nous devons encore compter sur notre réveil, le départ étant programmé pour 8h15 comme hier. Après passage au buffet petit déjeuner de l’hôtel, nous sommes prêts à nous rendre dans l’une des 4 dernières tuileries artisanales de France. Escarpins déconseillés et baskets fortement recommandées vu l’endroit où nous allons. Top départ pour les 11 voitures, pour la douzième des nouvelles sont attendues dans l’après-midi, nous croisons les doigts ! Direction Ligny-le-Ribault où se déroule notre première visite matinale sous un ciel clément :
La Tuilerie de la Bretèche. Après une petite trentaine de kilomètres, nous rangeons nos anciennes dans la cour parmi le matériel de l’entreprise. A 9h, Myriam l’employée qui va être notre guide nous attend. Elle nous présente les lieux, une affaire familiale depuis 1890 date à laquelle fut construit le premier four. Pourquoi ici ? Tout simplement parce qu’une carrière d’argile se trouve juste à proximité dans la forêt. L’extraction de la quantité d’argile se fait 1 fois par an, sous contrôle de la DREAL, avant d’être stockée ensuite sur site près de la chaine de production. Entre 7 et 10 personnes travaillent sur le site.
L’argile est ensuite désagrégée, broyée, malaxée puis poussée dans une filière qui la met en forme. Les ébauches sont ensuite pressées et mises aux séchoirs pour 5 semaines. Une fois séchés, les produits seront placés dans un four pour une cuisson au bois, il faut compter 10 stères par jour par four et il y a 4 fours !
Puis dans un autre bâtiment, nous allons admirer les produits finis dont certains sont émaillés. Avant 2021, la tuilerie sous traitait avec un potier céramiste indépendant qui travaillait chez lui. A son départ en retraite, l’entreprise a racheté tout son matériel et un céramiste architectural travaille dorénavant pour eux sur site. Il nous explique son travail et nous montre quelques réalisations : des mitres de cheminée pour Versailles, différents carrelages pour des châteaux, de magnifiques tuiles pour la restauration du toit d’un célèbre cinéma parisien « La Pagode » et des Tégulaes (tuiles plates) pour le château de Chambord où pas moins de 200 tests seront nécessaires pour obtenir la couleur désirée. Cet homme travaille surtout pour les monuments historiques, mais parfois aussi pour des particuliers … argentés ! Il faut dire que son travail est remarquable. Quant à la tuilerie sa production de base ne concerne aussi que des réalisations sur commande, vous ne trouverez donc pas ses produits dans vos magasins de bricolage. Après cette visite passionnante, dont les manteaux et vestes de certains ne sont pas ressortis totalement immaculés, nous devons poursuivre notre chemin pour une autre découverte. C’est en passant devant le majestueux Château de Chambord que nous nous rendons à La Ferme de la Maugerie pour notre seconde visite du matin. Quelques kilomètres et nous sommes accueillis par les propriétaires des lieux. Ils ont plusieurs cordes à leur arc : Chambres d’hôtes, moniteurs d’autogires, élevage de chevaux américains et de chèvres à laine. C’est cette dernière activité que nous découvrons. 40 chèvres, plus 7 petits nés 15 jours auparavant nous font craquer. Toutes ces chèvres angora ou chèvres « moutonnées » sont tondues 2 fois par an. Les fibres récoltées ont 15cm de long : petits, adultes et vieux, tout le monde passe sous la tondeuse ! Selon l’âge de la chèvre, la laine pourra être utilisée pour des emplois différents. Par exemple, la laine des vieilles chèvres va être filée et tricotée pour confectionner des chaussettes de randonnée. Selon la race de la chèvre, on obtiendra du Mohair ou du Cachemire. Il faut savoir que la laine de ces chèvres a de nombreuses qualités : la fibre naturelle respire, elle ne prend pas les odeurs, elle est solide et a donc besoin de moins de lavages. La visite se termine par le passage obligé à la boutique pour le plus grand plaisir des dames : achat de pelotes de laine, tours de cou, chaussettes, châles…etc.. Tandis que les messieurs discutent voitures avec le propriétaire. En route, pour le Restaurant « Le Pinocchio » à Cheverny, chemin faisant nous admirons à nouveau le Château de Chambord, peu fréquenté cette semaine après le rush de l’Ascension. Une petite demi-heure plus tard, nous garons nos voitures sur le parking place de l’église qui nous est réservé pour l’après-midi. Le Pinocchio, situé juste en face l’entrée du célèbre château, est tenu par un certain « Raoul Volfoni » (les cinéphiles feront le rapprochement avec le film Les Tontons Flingueurs) qui va nous réserver bien des surprises, et pas uniquement culinaires comme nous pourrons le découvrir en soirée ! Le repas pris dans la salle attenante est plus que correct et relativement rapide. Nous pouvons donc nous rendre ensuite dans l’immense parc du Château de Cheverny en attendant la visite guidée prévue à 16h.
Le soleil s’invite lors de la découverte de ce très beau parc, agrémenté d’arbres remarquables. On peut y voir un grand chenil qui accueille une meute de plus de 100 chiens, des beagles. Nous nous attardons un peu dans le Jardin Bouquetier et profitons du parfum des roses. Mais le temps file et nous ne pouvons jouir de tous les trésors du parc qui s’étend sur 20 hectares.
Pourtant une dernière halte s’impose, l’exposition « Les secrets de Moulinsart » que nous devons parcourir malheureusement un peu trop rapidement. Les Tintinophiles se régalent de la mise en scène soignée, immergeant le visiteur dans l’univers de Tintin. La première apparition du château est à retrouver dans la BD « Le secret de la Licorne ». En effet Hergé s’est servi de Cheverny pour imaginer le château de Moulinsard cher au Capitaine Haddock, il lui a juste supprimé les 2 ailes ! Clément, notre jeune guide va être rapidement adopté par notre groupe. La visite prévue pour durer 50 minutes va largement déborder dans la bonne humeur. La famille Hurault acheta la terre de Cheverny avec une simple maison au XVème siècle. Deux générations plus tard, elle acquiert la seigneurie et fait construire un château fortifié. La famille Hurault s’est alors illustrée au service de plusieurs rois de France, et le domaine a traversé l’histoire en évoluant au fur et à mesure des siècles tout en restant dans la même famille depuis plus de 600 ans.
Cheverny est le premier château privé à être ouvert à la visite depuis 1922. Il est bâti en pierres de tuffeau et il abrite de superbes meubles. Effectivement toutes les pièces sont abondamment fournies en meubles, bibelots et tableaux racontant l’histoire de France. De plus tout y est authentique ! Vous pouvez même réserver à titre privé la salle à manger pour vos soirées. Pour clore cette agréable découverte, tout le monde se prête à la photo de groupe devant la façade Nord de l’édifice. Il est 17h45, et bonne nouvelle en ce qui concerne le cabriolet 306 de JP et Nadine, celui-ci est réparé. Ouf ! Nous irons le récupérer tous en groupe demain matin sur le chemin du retour. Avant de rejoindre notre hôtel, passage par la station-service pour faire le plein des réservoirs. Le ciel est noir, très menaçant mais miraculeusement nous passons au travers. Tant mieux, car c’est l’instant choisi par la Mini de Sylvie pour pétarader et quémander une nouvelle petite poussette pour repartir.
Comme la tradition l’exige, le dress code recommandé pour cette dernière soirée est : Haut blanc et bas bleu. Nous nous retrouvons donc tous dans la salle du Carrousel pour un apéritif joyeux. Nous en profitons pour remercier chaleureusement nos gentils organisateurs et les gâter par de petits souvenirs témoins de nos visites : Un beau rosier parfumé pour Marie, quelques bonnes bouteilles de Cheverny pour le boss !
Le repas s’avère jovial et à la fin le président nous a réservé une dernière surprise : chaque conducteur se voit remettre un petit sachet mystère. Toutefois, ce présent « très particulier », en provenance directe du restaurant Le Pinocchio et de son facétieux patron, suscite bien évidemment l’étonnement d’abord, puis les commentaires et surtout l’hilarité générale, mais rien à voir avec les « capotes » de certaines voitures…. Bientôt 23h, il est grand temps de regagner nos chambres confortables. Demain matin nous avons rendez-vous, valises faites, pour un départ vers la Normandie à 9h30. C’est presque grasse mat !
Vendredi 17 Mai : Dernier bon petit déjeuner avant le départ. Nous profitons encore un peu de ce bel hôtel « La Porte des Châteaux ». Et surtout nous n’oublions pas nos rosiers qui ont bien pris l’air sur nos balcons. C’est l’heure du départ, en route et en convoi pour aller récupérer la 306 qui s’est refaite une santé au Garage La Margottiére à Messas tout prêt de Meung-sur-Loire et placé sur notre chemin retour. Nadine et JP remercient très chaleureusement le garagiste ainsi que ses employés pour leur efficacité et leur gentillesse. Une bonne adresse en cas de panne dans le secteur, il existe encore des gens sérieux et compétents pour soigner nos anciennes. C’est sous un beau soleil que nous traversons dans l’autre sens Le Perche et le Gatinais. Notre route traverse bois et forêts entremêlés de paysages agricoles où le vert domine. Par ci, par là nous apercevons de petits villages qui se battent pour rester en vie. A l’arrivée sur Senonches, quelques nuages nous précédent. Nous déjeunons au restaurant « La Pomme de Pin » déjà fort apprécié à l’aller. Une fois de plus nous nous régalons de plats succulents superbement présentés avec un service « aux petits oignons ». Vers 14h30 nous reprenons la route, il nous reste encore environ 2 heures pour arriver au Neubourg. Nous y partageons un dernier verre, avant de se séparer et rallier nos domiciles respectifs. C’en est fini de ces 4 jours si agréables, remplis de diverses découvertes, de surprises, de convivialité et surtout de bonne humeur. Le tout concocté et orchestré par Marie et Dominique. Un immense merci à vous deux ! Et…….vivement l’année prochaine.
Après l’interruption suite à la crise sanitaire, cela fait donc maintenant 3 ans que nous pouvons à nouveau tenir notre grand rassemblement régional de véhicules d’époque. La 4éme édition a donc eu lieu en ce Dimanche 21 Avril 2024. Devant le succès croissant rencontré d’année en année, les 5 clubs de véhicules de collection régionaux que sont l’Amicale Traction Cauchoise – Anciennes Voitures des Blanches Falaises – Citro En Caux – Club des Anciennes Renault de Sandouville et Rétropistons, ont donc décidé de poursuivre l’aventure de ce grand rassemblement interclubs sur l’Esplanade et dans le Parc du Telhuet à Notre-Dame-de-Gravenchon – Port-Jérôme-sur-Seine.
Cette fois ci encore, les collectionneurs ont largement répondu présents et les surfaces disponibles se sont vite remplies malgré une météo mitigée.
Sur l’esplanade ainsi que dans le verger, ce sont des centaines de véhicules de collection qui étaient exposés à la curiosité de tous les visiteurs, ainsi qu’à une petite bise parfois bien frisquette tout au moins pour la partie esplanade.
Également présents sur les lieux, une bonne vingtaine de véhicules militaires rassemblés à l’entrée du verger, également une vingtaine de tracteurs anciens côtoyaient quant à eux une intéressante exposition de moteurs fixes dont les deux jeunes propriétaires n’étaient pas avares de commentaires sur le fonctionnement, démonstration à l’appui.
Plusieurs motos et 2 roues de collection avaient eux le droit à un abri sous le préau à l’entrée de l’esplanade. Et puis anniversaire des 90 ans de la Traction oblige, un espace était dédié à cette iconique Citroën. Parmi les modèles exposés quelques raretés dont 3 cabriolets, des berlines en version légère, normale ou bien 15/6, des modèles d’avant-guerre et une rarissime berline 15/6 carrossée en version découvrable par les Ets AEAT. Un très joli panel d’une quinzaine de voitures toutes plus rutilantes les unes que les autres.
Sur l’esplanade également, une partie bourse échange composée par plusieurs stands de pièces, articles vintages, plaques décoratives, une reconstitution de station-service par RSS 27 ainsi que quelques stands de marchands (joints de carrosserie, sellier, Annie Gaze de l’Effet Rétro …). Au niveau des Anciennes Voitures des Blanches Falaises, une dizaine d’adhérents avaient répondu présents et ont ainsi pu exposer leurs véhicules dans le cadre très verdoyant du verger du Parc du Telhuet réservé à cet effet. Arrivé à l’heure du midi, les coffres se sont ouverts afin de sortir le nécessaire pour l’apéritif, et que chacun déplie sa table de camping à l’abri sous les très belles rangées d’arbres, afin de se restaurer. Comme toujours en pareilles circonstances, les victuailles n’ont pas manqué et ont donc circulé parmi les tables.
L’après-midi chacun pu se balader à loisir et admirer ainsi les très nombreux véhicules présents. Nous avons ainsi passé une après-midi bien sympathique entre nous, mais également pu échanger avec quelques-uns des membres des autres clubs présents. En fin de journée eu lieu le tirage de la tombola, qui vit les plus chanceux repartir avec un petit lot sous le bras.
Ce fut donc encore une fois une belle journée, qui vit ainsi près de 600 véhicules de collection présents sur place pour la journée (record largement battu) ou bien simplement faire une halte de plusieurs heures, afin de profiter de cette belle exposition. De très nombreux visiteurs n’ont pas non plus manqué de profiter de cette manifestation, et ce sont ainsi presque 4000 promeneurs qui ont déambulés sur place durant toute la journée. Rendez vous est donc donné en Avril 2025 pour la 5éme édition ! Dominique RAGOT
En cette matinée du 1 er Mai, notre club des Anciennes Voitures des Blanches Falaises expose ses voitures anciennes à Criquetot-l’Esneval. En effet, notre ami Laurent CONFAIS, Criquetotais dans l’âme, avait été sollicité pour que les collectionneurs de son club prennent part à cette manifestation baptisée « Le Lait de Mai », traditionnellement organisée le 1er Mai à Criquetot-l’Esneval depuis une vingtaine d’années. Cette date correspond à la sortie des vaches dans les près après l’hiver et qui donne un lait plus riche qu’en hiver.
Ainsi donc, à l’occasion de cette manifestation conjointement organisée par l’Union Commerciale et le Comité des Fêtes de ce village, ce sont environ 50 véhicules anciens dont voitures de collection, tracteurs anciens et mobylettes qui sont exposés sur la Place Centrale du village de 9h30 à 12h.
Durant la matinée, une dégustation de produits criquetotais est offerte gracieusement aux exposants et aussi également aux nombreux visiteurs. Sur les tables sont généreusement offerts à la dégustation : pain de 4 livres, beurre, confitures, pâtés, cidre ainsi que le lait de la vache qui est en exposition et dont il faut deviner le poids pour gagner un magnifique panier garni en échange des 2 euros de participation. 307 personnes se sont essayées à ce petit jeu et le poids exact de la vache qu’il fallait trouver était de 764 kg.
Quant au buffet offert par le Comité des Fêtes et l’Union Commerciale, il a été largement apprécié puisque ce ne sont pas moins de 6l de lait qui ont été consommés, ainsi que 90 bouteilles de cidre, 15 pains de 4 litres, généreusement accompagnés de plusieurs kilos de beurre, confitures et pâtés faits gracieusement par les bénévoles. A midi, nous parcourons quelques centaines de mètres pour nous rendre à la maison de notre ami Laurent CONFAIS, qui avec son frère Antoine et sa belle-sœur Chantal nous ont proposé de partager ensemble un barbecue dont ils ont le secret pour une organisation parfaite. Nous nous retrouvons donc à 40 personnes dans la cour de sa maison sous un barnum, dont la suite des événements montrera que cette mise en place a été des plus judicieuses.
En effet, si nous avons pu commencer à profiter de la soupe de champagne et des saucisses grillées pour l’apéritif au sec, malheureusement il n’en a pas été de même pour la suite de l’après midi qui a été quelque peu fraiche et arrosée. Mais bon, c’est quand même dans la bonne humeur ambiante que nous avons tous pu apprécier un repas copieux et des viandes grillées à point. Les conditions météorologiques de la fin d’après-midi ont malheureusement écourté un peu le bonheur de se retrouver tous ensemble pour un moment très festif et convivial comme la famille CONFAIS sait les organiser.
Un grand merci à Laurent, Chantal, Antoine et leur famille pour cette belle organisation, même s’ils n’avaient trouvé la clé pour commander le soleil ! Chacun regagnant ensuite son domicile en attendant de se retrouver très prochainement.
Dimanche 7 Avril 2024, c’est par une belle matinée ensoleillée mais un peu fraîche, que nous nous sommes retrouvés à Yerville, sur le parking de la Poste pour une sortie vers le Pays de Bray.
Catherine et Jean-Luc, les organisateurs du jour, nous attendaient pour un petit café et quelques viennoiseries. Ce rendez-vous nous a rassemblé quelques minutes pour échanger avant de partir découvrir nos belles campagnes.
36 personnes dans 14 voitures anciennes participent à cette balade.
Le départ fut donné à 10h. Après avoir traversé de jolis villages (La Fontelaye et son magnifique château, Val de Sâane, Beauval en Caux, Muchedent, les Grandes-Ventes, Osmoy St Valéry, Bures en Bray où nous avons pu admirer l’église Saint-Aignan et son clocher Tors). Cet édifice des XII et XIIIème siècle est inscrit au titre des Monuments Historiques de France. Partiellement détruit en 1940, il possède un magnifique clocher à charpente hélicoïdale aussi appelé clocher à Tors ou flammé ou vrillé de 60 mètres de hauteur dont la flèche recouverte d’ardoises tourne de gauche à droite. Ce clocher a été complètement restauré en 2000 ainsi que la nef en bois. Concernant ces clochers à Tors, il en existe 4 en Seine-Maritime, 65 environ en France et une centaine en Europe.
Nous avons aussi traversé la forêt domaniale d’Eawy, une des plus grandes forêts du Pays de Bray.
Tout au long de cette balade, nous avons pu admirer ces beaux paysages où le printemps faisait déjà son apparition (prairies bien vertes, fleurs, feuillage vert des arbres…).
Puis nous sommes arrivés au Restaurant « Le Cadet Roussel » aux Grandes-Ventes où nous nous sommes régalés avec des produits locaux. Le service quant à lui était très agréable.
Vers 15h, nous reprenons la route pour se diriger vers Sommery afin de visiter la Ferme du Pays de Bray (Bray qui signifie Boue). Nous sommes accueillis par le petit-fils du propriétaire, celui-ci ayant plus de 80 ans, a laissé le flambeau à Nicolas qui prend son intervention très au sérieux et à cœur étant bien au courant du sujet puisqu’il vit avec ses parents et grands-parents sur la Ferme.
Avec des bâtiments des XVI et XVIIème, la Ferme est un véritable conservatoire de la mémoire rurale. Nous débutons notre visite par le Moulin Du Quesnel, moulin à blé de 1452 se trouvant sur la Ruelle Froment : voie principale de circulation, nommée auparavant Chemin du Roi. Le moulin à blé fût transformé d’après la méthode anglaise (deux paires de meules furent installées) au début du XIXème siècle. Il arrêta de fonctionner dans les années 20. Depuis une vingtaine d’années les restaurations se succèdent avec l’installation d’une nouvelle roue à augets, mise en place en 1991. La ruelle se compose aussi d’une fromagerie, d’une buanderie, d’une cuisine ancienne.
Puis nous nous dirigeons vers le Colombier du Mesnil-Bourdet, restauré par les Equipes du Centre d’Histoire Sociale dans les années 1994-1995.
Depuis une dizaine d’années, la Ferme cherche à conserver et à promouvoir le patrimoine local brayon. C’est pour cela qu’il a été ouvert un Conservatoire des outils et techniques rurales (machines agricoles utiles au transport, au travail de la terre, aux foins et aux moissons et bien d’autres travaux encore…) avec photos, articles de journaux, publicités à l’appui.
Des ateliers d’artisans (bûcheron, scieur, charpentier, menuisier, forgeron, bourrelier, charron et tonnelier) sont également représentés.
A la suite, nous découvrons un poulailler où quelques poules picorent sous le regard très observateur d’un joli faisan doré.
Le Pressoir nous ouvre ses portes, un ensemble de bâtiments consacrés à la fabrication du cidre toujours avec photos et documents d’époque à l’appui :
– Le grenier servant à entreposer les pommes,
– Le pressoir à longue étreinte,
– Le cellier,
– le tour à piler et la cave.
Nous découvrons ensuite un bâtiment où sont installées de jolies vitrines retraçant les différentes étapes de la vie de chacun (naissance, école, communion, mariage, vie familiale, culte…) et nous terminons notre visite guidée par le four à pain.
La Ferme offre la possibilité de pêcher à quelques mètres aux étangs ainsi qu’un hébergement de qualité avec 5 chambres d’hôtes.
Et oui tout a une fin, nous nous sommes dit au revoir près de l’étang aux carpes après avoir remercié chaleureusement notre guide pour toutes ces explications sur la Ferme.
Merci et félicitations aux organisateurs pour cette belle journée et à bientôt.
Ce Dimanche 3 Mars 2024, rendez-vous nous était donné à la salle polyvalente d’Hénouville pour le traditionnel Tour de Manivelle autour de notre Président Dominique RAGOT qui, il faut bien le reconnaitre, a le bras long : Eh oui comme il s’y était engagé dans son courrier d’inscription à la sortie : Le soleil est bien là pour nous accompagner tout au long de cette journée ! Pour cette sortie, on dénombre 37 participants répartis dans 21 voitures. Nous sommes accueillis par Marie pour un petit café de bienvenue accompagné de quelques tranches de brioche ou de cake.
Pendant ce temps François et Lily, en charge de la boutique du club, font commerce et procède à la livraison des toutes nouvelles doudounes brodées avec le sigle du club qui ont été commandées lors de la Galette des Rois. Elles sont superbes ! La correspondante locale du Courrier Cauchois ayant fait le déplacement, nous nous regroupons dehors autour de quelques voitures pour faire une belle photo de groupe qui accompagnera son article dans la prochaine parution à venir.
10 H 30 : Coup de sifflet pour donner le signal du départ. Nous traversons la forêt domaniale de Roumare avant de rejoindre le charmant village de St Wandrille-Rançon, pour ensuite poursuivre en direction de Jumièges, passer devant l’Abbaye et suivre la Route des Fruits avant de longer enfin le bord de Seine. 11 h 45 : Arrivée au Restaurant L’Entre-Scène au Mesnil-Sous-Jumièges pour le déjeuner. Une soupe de champagne aux fruits rouges nous est servie en apéritif suivie d’un excellent repas apprécié de tous.
14 H 30 : Départ en direction de St Pierre-de-Manneville où nous sommes attendus pour une visite guidée du Manoir de VILLERS. Après avoir stationné nos voitures devant le manoir, nous sommes accueillis par la propriétaire Mme Anne Marie MERY DE BELLEGARDE qui vit toujours dans cette demeure propriété de la même famille depuis 1764. Le Manoir de VILLERS (XVIe – XIXe) est un lieu enchanteur !
Ce monument historique inscrit à l’inventaire du Patrimoine, est un remarquable exemple de l’architecture néo-normande. Celui qui franchit pour la première fois les murs de VILLERS ignore ce qui l’attend. A travers cette visite guidée, nous allons effectuer une promenade dans l’intimité d’une ancienne seigneurie de la Vallée de La Seine, reflet d’un certain « Art de Vivre » permettant de voir l’évolution des Arts Décoratifs au travers de l’histoire en s’appuyant sur le patrimoine familial. Dans les archives du Manoir la date la plus ancienne est 1450, le domaine appartient alors aux quatre sœurs LORGE. Entre 1450 et 1580 de nombreuses ventes ont lieu entre les sœurs qui se partagent les seigneuries de BELLEGARDE et de VILLERS dans la paroisse de St Pierre-de-Manneville .
En 1581 VILLERS était une petite seigneurie avec dépendances. La bâtisse principale était alors une Maison de Maitre construite en pierre de Caumont avec un étage à pans de bois et recouverte de petites tuiles. A Marie qui épousa M. BOURGUET revient la seigneurie de VILLERS, elle échoira ensuite à son petit fils Louis de FORGEOL écuyer en 1630. Au cours des siècles suivants, le Manoir vécut plusieurs transformations importantes ainsi que des agrandissements (modification des toitures sur le corps de maison, implantation de pavillons latéraux…) jusqu’à devenir ce grand Manoir néo-normand aux toitures inspirées des plus belles maisons de Rouen et aux façades habillées d’un curieux trompe l’œil. Ce qui au début n’était qu’une « Maison des Champs » est ainsi devenu au XIXe une magnifique demeure.
Le Manoir de VILLERS est placé dans un magnifique écrin de verdure et le parc qui l’entoure se termine en bordure de Seine où il est ainsi possible de voir les bateaux naviguant sur le fleuve. Dans le parc se trouve également une dépendance appelée Petit Chalet ainsi que juste à l’entrée se trouve la Chapelle, que nous n’avons pas pu visiter car en période hivernale celle-ci sert d’abri pour diverses jardinières de plantes et arbustes qui aux beaux jours viennent agrémenter le parc. C’est là que nous nous séparons, enivrés de soleil et de bonheur après une aussi belle journée. Un grand merci à Marie et Dominique nos organisateurs du jour.
Ce Dimanche 7 Janvier, jour de l’Epiphanie, est un rendez vous incontournable pour notre club, afin de marquer le début de cette nouvelle année, échanger les bons vœux qui nous sont si chers, partager ensemble un agréable moment de convivialité et déguster un morceau de galette. On comptait 42 participants venus célébrer cette fête traditionnelle de début d’année, quelques inscrits ayant dû déclarer forfait à la dernière minute suite à divers petits soucis de santé.
Comme d’habitude une ambiance sympathique nous a accompagné tout au long de cet après midi et c’est dans la bonne humeur et avec gourmandise que nous avons apprécié de succulentes galettes à la frangipane et aux pommes (félicitations au boulanger qui les a fournis) le tout accompagné bien entendu de quelques fines bulles. Ensuite notre président a pris la parole pour aborder le calendrier des sorties à venir. Cette année, un petit changement à prévoir concernant la sortie de l’Ascension sur 4 jours. En effet, en 2024 le mois de Mai est bien chargé en jours fériés et en ponts dont notamment la semaine de l’Ascension qui se chevauche avec le 8 Mai. Pour des raisons pratiques, de confort et afin d’éviter les périodes de grosses demandes au niveau des hôtels et des restaurants, le bureau des Anciennes Voitures des Blanches Falaises a décidé de décaler cette sortie de 4 jours à la semaine suivante. L’idée est bien pensée et notre président nous rappelle donc que celle-ci aura lieu du Mardi 14 Mai au Vendredi 17 Mai. Un peu plus tard dans l’après-midi, Nicolas et Cécile VERDREL nous ont fait part de leur engagement pour prendre part au Rallye Bab-El-Raid qui se déroulera au Maroc, départ le 10 Février depuis Fouras-les-Bains en Charente Maritime pour se terminer le 21 Février à Marrakech au Maroc. Comme dans tous ces rallyes, l’aventure comporte aussi quelque part un côté humanitaire avec apport de dons à la population mais aussi la tenue d’une journée de fourniture et de plantation de palmiers dattiers en compagnie des paysans d’un petit village marocain. L’équipage participera à bord d’un Citroën C 15 sponsorisé pour partie par notre club. Nous ne manquerons pas bien sûr de suivre l’aventure de notre charmant couple d’adhérents sur internet au fur et à mesure de l’avancée du rallye et nous leur souhaitons bonne route. L’après midi se termine par la tombée de la nuit, rappelant à chacun qu’il est l’heure de retourner dans son foyer. Toutes nos félicitations à nos Rois et Reines du jour.
On se retrouvera avec plaisir pour le prochain Tour de Manivelle du 3 Mars qui lance notre saison de sorties. D’ici là quelques-uns vont encore s’activer à prendre soin et à réviser leurs anciennes pour les tenir prêtes pour le jour J !