Sortie de printemps

Dimanche 22 avril 2018 – C’est par un temps digne de juillet que nous nous nous rendons à Goderville chez Hervé qui nous accueille aimablement pour une pause café et viennoiseries.
Après nous être tous retrouvés, nous reprenons nos voitures afin de parcourir une campagne verdoyante et fleurie, nous aboutissons sur notre lieu « d’échouage », le port de Fécamp.
Malgré quelques incidents mécaniques réglés par leurs dignes propriétaires, nous nous dirigeons vers la taverne du musée pour un déjeuner copieux.
14 h 15, visite du musée des pêcheries inauguré le 8 décembre 2017.
Séquence musée de l’enfance qui évoque l’histoire du docteur Léon Dufour qui à la fin du XIXème siècle lutta contre la mortalité infantile et fonda l’œuvre de la goutte de lait (voir sa collection de biberons)- Le niveau 4 nous présente les beaux arts avec des œuvres du XVIème au XXème siècle, de nombreux artistes séduits par les falaises et la lumière ont choisi Fécamp et son littoral comme lieu de villégiature et de travail (Monet, Corot, Eugène le poitevin, J. paul Laurens, Colin, Diéterlé…..)
  Bien que fortement imprégnée de son histoire maritime, Fécamp fut aussi pendant longtemps marquée par son identité rurale : la vie domestique, meubles, céramiques, costumes, bijoux…..
Fécamp, capitale des terres neuvas, indissociable de l’activité de la pêche : pêche à la morue mais aussi pêche au hareng et côtière . Les collections du musée à travers des peintures, des maquettes et autres objets racontent l’histoire de ces marins, mais aussi de tous ceux qui restaient à terre et dont la vie et l’activité dépendaient de cette pêche.
Attardons nous sur ces voiliers (1872/1873) qui partaient à la fin de l’hiver pour un unique voyage de 9 à 10 mois. La pêche à cette époque se faisait à l’aide de doris (petite embarcation à fond plat) avec seulement 2 hommes à bord, et il arrivait par temps d’épaisse brume que ceux-ci se perdent à jamais. Puis ce furent les vapeurs et les chalutiers, plus de doris mais les chaluts, grande poche en filet. Les absences sont alors moins longues, les voyages plus nombreux durent 2 à 3 mois, mais l’homme ne passe que peu de temps à terre auprès des siens.
Notre visite se termine tout en haut au belvédère qui offre une vue imprenable sur la ville et le port. Les 3 maquettes nous évoquent l’histoire de la cité riche et variée retraçant son développement à travers les siècles.
L’heure de redescendre les étages est arrivée. Fin de la visite : beaucoup à voir, mais nous avons manqué de temps, malgré une guide charmante et très bien documentée.
L’atmosphère s’étant brusquement refroidie, nous nous sommes retrouvés à St Léonard, pour quelques boissons et petits gâteaux.
Ainsi s’est terminé ce bon moment passé ensemble. Encore merci à Hervé et à nos dévoués organisateurs.
Rozanne et Roland FAUCHOIS

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