UNE BELLE JOURNEE AVEC LES AMIS DE BOURVIL

Samedi 16 Juillet 2022, nous avions été invités par l’association « Les Amis de Bourvil » à prendre part à leur grande parade scénographique, au cours de laquelle ils ont rejoué les scènes cultes du film « Le Corniaud », célèbre comédie de Gérard Oury en 1965 interprétée à l’époque par Bourvil et Louis De Funes.

Petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas ou ne se remémorent pas très bien l’histoire :

Antoine Maréchal, petit commerçant à Paris, s’apprête à partir en vacances en Italie, lorsque sa 2cv est réduite en miettes par la luxueuse voiture du coléreux Saroyan, directeur d’une importante maison d’import-export. D’abord de mauvaise foi, Saroyan reconnait soudain ses torts et offre à Maréchal, le voyage Paris – Naples en avion lui proposant de revenir à Bordeaux avec la Cadillac d’un de ses amis. Saroyan, est en réalité un important gangster qui pense avoir trouvé le naïf idéal pour transporter diamants, lingots et drogues cachés dans la luxueuse voiture. Mais une bande rivale poursuit Maréchal et tente de s’approprier le butin….

Voulant mettre en scène un spectacle itinérant entre plusieurs communes du Pays de Caux, l’association « Les Amis de Bourvil » nous avait contacté, ainsi qu’un autre club de véhicules de collection, pour constituer un cortège de véhicules anciens qui accompagnerait donc la fameuse Cadillac Deville décapotable. Plusieurs de nos adhérents avaient répondu à cet appel et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas regretté leur journée.

En ce samedi 16 Juillet 2022, nous nous retrouvons donc sur la Place de l’Hôtel de Ville de Doudeville sous un ciel bleu, un soleil au zénith et les caméras de FR3 Normandie. A 10h sous l’œil de leur réalisateur du jour, les bénévoles de l’association, qui ont enfilé leurs costumes de comédiens, prennent place pour nous présenter leur reconstitution des deux premières scènes dont bien sûr celle du début du film qui reproduit l’accident et la destruction quasi complète de la 2cv avec la célèbre réplique de Bourvil : « Bah maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien, forcément ! »

S’enchaine alors la deuxième scène, où Saroyan invite Maréchal dans son bureau parisien pour lui faire part de son offre et lui remettre le billet d’avion pour rejoindre Naples, le tout accompagné par un bon verre de Scotch et un bon gros cigare. Les spectateurs qui s’étaient réunis en nombre sur la place sont ravis et impressionnés par la réalité de ces reconstitutions tel qu’en témoignent leurs nombreux applaudissements.

Puis le cortège d’environ 25 voitures prend la direction de Saint-Laurent-en-Caux, où là encore devant un public nombreux sont rejoués deux autres scènes : celle de la station-service ainsi que celle du barbier et de sa fiancé la manucure à l’hôtel de Naples.

Après cette seconde halte, nous mettons le cap sur le village de Bourville. Devant la mairie et la très belle stèle mettant à l’honneur Bourvil, les comédiens amateurs endossent à nouveau le costume de leurs personnages respectifs pour le plus grand plaisir d’une foule toujours aussi nombreuse.

Mais les aiguilles de l’horloge tournent et nous sommes donc invités à nous restaurer dans la salle des fêtes du village où un très bon plateau repas nous est servi.

Après le repas nous rejoignons nos véhicules respectifs pour reprendre notre parcours en Pays de Caux. Cette fois ci direction Saint-Pierre-le-Viger pour deux nouvelles scènes : La grande bagarre dans le jardin public avec la bande rivale ainsi que celle de De Funes dans le garage napolitain réparant les outrages subis par la carrosserie de la Cadillac devant le regard médusé du garagiste et de son fils.

C’est également le lieu du siège de l’association « Les Amis de Bourvil » qui propose donc aussi sur place une petite exposition sur l’histoire du film « Le Corniaud » et de son tournage. Le public est là encore aussi nombreux et toujours conquis par le spectacle proposé.

Nous partons ensuite direction Angiens, où nous est à nouveau proposé deux scénettes dont notamment la fameuse scène du camping et des douches communes. Douches où De Funes se trouve confronté à un autre campeur bodybuilder à la musculature très développée sans commune mesure avec celle de De Funes, qui essaye bien de prendre les mêmes postures, mais avec toutefois pas les mêmes résultats ! Les spectateurs sont ravis au point que la scène est rejouée deux fois de suite.

Après cet épisode rafraichissant, nous mettons le cap sur La Gaillarde où pour les besoins du film, la route traversant le village a même été bloquée à la circulation. Deux nouveaux épisodes y sont reconstitués, dont notamment celle où Bourvil voulant se faire prendre en photo sur la corniche se retrouve précipité à la mer. Mais aussi une scène qui finalement a été coupée lors du montage du film, faisant intervenir exclusivement l’actrice Michèle Morgan ainsi que De Funes qui avait exigé cette séquence, trouvant que le film faisait la part trop belle à Bourvil. Ah l’égo des acteurs……

Le convoi quitte La Gaillarde en direction de notre septième destination Fontaine-le-Dun, étape finale de notre parade où la musique de Doudeville La Renaissance offre un concert aux très nombreux spectateurs pour les faire patienter. Deux nouvelles scènes sont alors proposées, celle du poste frontière à Menton ainsi qu’une grande parade finale de tous les véhicules avec également l’arrestation de Saroyan et de ses complices.

Le public est ravi à la grande satisfaction de tous les bénévoles comédiens d’un jour de l’association Les Amis de BOURVIL qu’il faut longuement féliciter pour tout le travail accompli depuis plusieurs mois et ce très bel hommage rendu à notre grand artiste cauchois fortement attaché à ses racines locales. Je dois dire que si j’ai fortement apprécié la performance de l’ensemble de ces acteurs amateurs, j’ai été littéralement scotché, et je ne suis pas le seul, par le comédien qui avait enfilé le costume de De Funes. De par ses mimiques, sa façon de parler et sa gestuelle, en fermant les yeux on se serait vraiment cru en face de l’original !

A l’issue de cette journée unanimement appréciée par nous tous, nous avons partagé un petit cocktail dinatoire qui nous a permis de prolonger encore un peu plus cette très belle journée.

« Les Amis de Bourvil » ayant monté un film retraçant cette épopée du Corniaud en Pays de Caux, nous avons été conviés quelques semaines plus tard à assister à la projection de ce film sur grand écran au cinéma du casino de Saint-Valéry-en-Caux. Ce fût donc un réel plaisir de revoir toutes les images de cette belle journée rassemblées dans un film super bien réalisé, là aussi félicitations à l’équipe des cinéastes amateurs membres de cette association.

                                                                                                         Dominique RAGOT

SALON AUTO-MOTO-RETRO

Le week-end des 17 et 18 Septembre 2022 avait lieu au Parc des Expositions de Rouen, la 20éme édition du Salon Auto-Moto-Rétro du véhicule de collection.

Comme à son habitude, depuis maintenant 12 ans, le club des Anciennes Voitures des Blanches Falaises y a participé activement.

Cet événement est un rendez vous quasi incontournable pour tous les amateurs de la région, présentant plus de 1000 véhicules de collection grâce à la participation de quelques 240 exposants et 80 clubs. Les spectateurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés avec une belle fréquentation approchant les 20000 personnes sur les 2 jours, chiffre quasiment identique aux années post Covid.

Cette année, la marque à l’honneur était Renault. Dès le hall d’entrée, vous étiez accueillis par un joli quatuor de Renault 5, dont c’est le cinquantenaire cette année, avec leurs couleurs flashy et acidulées découvertes lors de son lancement commercial en 1972. Puis une fois arrivé dans le hall 1, se tenait l’exposition Renault avec plusieurs véhicules sortis tout droit des réserves de Renault Classic. Il avait fier allure ce stand avec une vingtaine de voitures, allant de la toute première Renault Type A de 1898, en passant par le célèbre Taxi de la Marne, un très bel utilitaire aux couleurs de la Maison Félix Potin, Landaulet NN, Primaquatre décapotable, et aussi bien sûr tous les grands classiques de la marque : 4CV, Caravelle, Frégate, R4, R8, R16, Espace, Estafette, Berlinette Alpine A110 jusqu’au mythique Spider Renault, tous en très bel état.

Les 2 roues n’étaient pas en reste avec les stands habituels de chez Motobécane, BMW Classic, Lagam Honda complétés par une très belle exposition de la marque Kawasaki dont la présentation était orchestrée par Cottard Motos.

Sur le stand des Anciennes Voitures des Blanches Falaises, on pouvait admirer le très beau cabriolet Peugeot 404 année 1966 de nos amis CACHELEUX ainsi que la Renault 5 Alpine Turbo année 1982 de nos amis Corinne et Nicolas GUEROULT, avec cette dernière nous collions ainsi pile poil au thème du salon. Également en ce week-end du patrimoine, c’était une très belle façon de rendre hommage au très riche patrimoine automobile de nos constructeurs français.

Plus ancien club de véhicules de collection en ex région Haute Normandie, le club des « Anciennes Voitures des Blanches Falaises », fondé en 1972, fête donc cette année ses 50 ans d’existence. La décoration du stand avait tout particulièrement été axée sur ce thème, avec un petit air de fête. Agencement et décoration du stand qui ont retenu l’attention du jury, puisque une fois de plus nous figurons sur le podium récompensant les plus beaux stands du salon.

En déambulant dans ce salon, il était donc possible d’admirer à travers plusieurs halls, les stands des nombreux autres clubs de véhicules de collection, les stands des marchands de pièces professionnels ainsi que ceux proposant leurs activités et services dont on peut avoir besoin dans le cadre d’une restauration, les stands de miniatures, d’automobilia et d’objets vintage, la bourse d’échange en extérieur ( semble t’il un peu en retrait par rapport aux autres années), la vente aux enchères de véhicules de collection du dimanche ainsi que tous les véhicules de collection des visiteurs venus en anciennes exposés sur le parterre central s’avérant très rapidement trop petit comme d’habitude.

Et puis ce salon c’est aussi un lieu de rencontre et de discussion avec d’autres passionnés, que nous avons grand plaisir à retrouver à cette occasion pour échanger sur notre passion commune.

                                                                                                  Dominique RAGOT

DEUX JOURS A BAYEUX

Rendez-vous était donné pour ce samedi 3 septembre, sur le parking de l’aire de co-voiturage à la sortie du pont de Brotonne. Nous étions 10 voitures, 18 participants. Le succès de cette sortie de deux jours est en léger recul pour cette année. Un petit café en signe de bienvenue nous est offert.                                  

Puis nous avons pris la route en direction de Bourneville, Pont-Audemer, Pont-l’Evêque pour atteindre Bénouville, où une petite halte est faite pour observer le café emblématique de ce village, premier café libéré lors du débarquement en Normandie.                    

Nous sommes pratiquement arrivés pour notre déjeuner au restaurant ‘’La Glycine’’ où un excellent déjeuner nous fut servi dans un cadre très agréable. Après ce premier repas, nous reprenons nos véhicules pour se diriger vers Douvres-la-Délivrande pour la visite d’un site exceptionnel.

Le Musée Radar, appelé Station Radar 44, présente dans deux bunkers réaménagés des espaces muséographiques exposant la vie de la station et des Douvrais ainsi que l’histoire du radar.

Le premier bunker, de type H 622, visitable est un abri pour deux groupes de combat, soit 20 hommes. Les Allemands disposaient de tout un catalogue de fortifications où chaque type d’ouvrage était standardisé. Cette standardisation permettait la construction et la dotation rapide en matériel des bunkers. Ainsi une porte blindée présente à Douvres était la même que celle dans un bunker en Norvège, aux Pays-Bas ou dans le Sud de la France.

A Douvres ne subsistent que quelques traces dans les murs des ouvrages. L’ensemble des éléments des bunkers ont été pillés à la Libération, pour les besoins de la population ou fondu par les ferrailleurs pour la reconstruction. Le bunker réaménagé présente dans les deux pièces des informations sur Douvres pendant l’Occupation, la libération du site, les opérations de déminage et enfin une grande maquette matérialisant l’emprise physique de la station radar d’époque.

Mais le véritable symbole du musée est le radar Würzburg présent sur le site en 1944, en deux exemplaires qui fonctionnaient en binôme, l’un pourchassant les avions alliés, l’autre guidant les avions allemands.Le radar Würzburg-Riese (Géant), permet grâce à sa parabole de 8 mètres de diamètre de poursuivre des avions jusqu’à 80 kilomètres. 1500 exemplaires ont été produits au cours de la guerre.

L’ensemble des radars présents sur le site ont été détruits au cours des combats. Le radar présenté aujourd’hui provient d’une autre station, où l’avait récupéré le professeur Yves Rocard, père de la radioastronomie française, pour en faire un radiotélescope installé à Meudon, et par la suite à Nançay. Au début des années 90, des contacts entre le centre de recherche de Nançay et le Mémorial de Caen ont permis l’acquisition de ce radar, devenu obsolète pour la radioastronomie. La ville de Caen et le Mémorial ont assuré sa restauration à l’identique et son installation au Musée Radar de Douvres, créé en 1994 à l’occasion du 50ème anniversaire du Débarquement.

Après cette surprenante et forte intéressante visite nous reprenons nos véhicules pour rejoindre notre lieu de résidence à Bayeux, l’Hôtel de Brunville, situé en plein cœur de la ville. En chemin nous faisons un crochet par la célèbre batterie Allemande du mur de l’atlantique à Longues-sur-mer. Partiellement épargnée le 6 juin 1944 et depuis conservée en l’état, cette dernière composée de 4 casemates abritant chacune un canon de marine de 150 mm et d’un poste de direction de tir, a servi de cadre au tournage en 1962 du non moins célèbre film à la distribution exceptionnelle « Le jour le plus long ».

Cette ville n’est pas très étendue, du moins dans sa partie historique et intéressante. De très belles maisons à pans de bois et très bien restaurées nous sont apparues, la ville de BAYEUX ayant été miraculeusement épargnée pendant la seconde guerre mondiale.

Prévenu à la dernière minute (2 jours avant notre départ), Joëlle et Daniel ont appris que le chef du restaurant de notre hôtel où nous devions prendre nos repas, était malade. L’hôtel a proposé des restaurants de substitution en ville, heureusement proches de notre hôtel.

Le restaurant pour le soir, l’Assiette Normande, au pied de la cathédrale, nous a réservé quelques surprises désagréables. Il a fallu que Daniel aille élever la voix pour avoir un menu acceptable, sans oublier ‘’l’excellent’’ vin en carafe qui fut vite rejeté par les convives. Finalement nous avons pu dîner à peu près correctement mais sans comparaison avec l’excellent déjeuner du midi. Un retour pédestre à notre hôtel nous a permis d’oublier et de passer une excellente nuit, car le lendemain matin nous devions nous rendre à 9h à la cathédrale de Bayeux, les visites n’étant pas autorisées durant les offices.

Après un bon petit déjeuner, nous partons donc à pied pour rejoindre la Cathédrale toute proche de l’hôtel.

Bayeux est une ancienne ville romaine, qui a reçu dès le IVe siècle son premier évêque. C’est seulement au XIe siècle qu’a été construite (ou reconstruite) une grande cathédrale, dans le style roman.

La cathédrale romane a été édifiée sous deux évêques appartenant à la famille des ducs de Normandie : Hugues d’Ivry et Odon de Conteville, demi-frère de Guillaume le Conquérant.  Cet édifice était aussi vaste que la cathédrale actuelle. Il en reste encore plusieurs éléments : la crypte et les tours de façade, rhabillées à l’époque gothique. La construction de la cathédrale romane a été grandement facilitée par les conséquences de la conquête de l’Angleterre, racontée par la Tapisserie de Bayeux, dont Odon fut le commanditaire. Odon devint l’un des plus riches seigneurs de l’Angleterre et en fit bénéficier sa ville épiscopale. La cathédrale fut solennellement dédicacée le 14 juillet 1077.

Cette cathédrale romane fut en grande partie détruite en 1105, lors de la guerre civile opposant les fils de Guillaume le Conquérant. On commença à la reconstruire rapidement, toujours en style roman et de cette campagne subsistent les grandes arcades de la nef, avec un décor très intéressant, et notamment les écoinçons. Plus tard, dans la seconde moitié du XIIe siècle, les travaux allaient se poursuivre dans le nouveau style gothique, venu d’Île-de-France.

La cathédrale de Bayeux est donc pour l’essentiel une cathédrale gothique du XIIIe siècle qui fut édifiée en plusieurs étapes à partir de 1204, date de la reconquête de la Normandie par le roi de France Philippe Auguste. La plus grande partie de l’édifice fut cependant construite sous le règne de Saint Louis.

À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, on construisit les chapelles latérales de la nef. Puis les travaux furent en grande partie interrompus pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453). Il faut cependant signaler la construction de la bibliothèque du chapitre qui eut lieu à cette époque, sous l’occupation anglaise. C’est l’une des rares bibliothèques de cette nature à subsister de nos jours.

La cathédrale de Bayeux souffrit beaucoup des guerres de religion. Elle fut vandalisée en 1562. On détruisit alors les stalles, l’orgue, l’ensemble du mobilier et de la statuaire. L’évêque et le chapitre entreprirent de reconstituer tout ce qui avait disparu dès la fin du XVIe siècle, sous le règne d’Henri IV.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la cathédrale a beaucoup moins souffert de la Révolution que des guerres de religion. Le mobilier a été conservé et même l’orgue a pu être sauvé de justesse en 1797. Après la réouverture de l’édifice au culte, la cathédrale fut alors l’objet d’une restauration à partir de 1804.

Les travaux les plus importants du XIXe siècle concernent la tour centrale. Dès lors, on peut songer à construire une nouvelle tour centrale, pour couronner l’étage du XVe siècle, qui n’avait pas été détruit. Ce dernier étage est réalisé en style néo-gothique par l’architecte diocésain, Gabriel Crétin (1866). Il est surmonté par un dôme métallique, qui n’allait pas peser trop lourd sur la croisée du transept. La cathédrale gothique a enfin reçu ses trois tours, culminant à environ 75 mètres. C’est la configuration qui avait été prévue par les architectes du XIIIe siècle. On peut considérer que la cathédrale de Bayeux est vraiment terminée au milieu du XIXe siècle.

Aujourd’hui, nous avons donc affaire à un édifice qui est le résultat d’une histoire complexe. Commencée à l’époque romane, la cathédrale de Bayeux est dans l’ensemble une église gothique. Comme sa construction s’étale du XIIe au XVe siècle, on y retrouve les différents styles de cet art : gothique premier, gothique rayonnant et gothique flamboyant. En réalité, la plus grande partie de la construction est concentrée dans les années 1230-1270. L’édifice présente ainsi une assez grande unité de style : c’est une cathédrale gothique du XIIIe siècle.                             

Après la visite très intéressante de cette cathédrale, trois options de musées à visiter nous étaient ensuite proposées, soit le musée de la Tapisserie de Bayeux, soit le musée de la Bataille de Normandie, soit enfin le musée d’Art et d’Histoire.

Le groupe s’est alors scindé en trois, selon les choix de chacun :

Le Musée de La Tapisserie de Bayeux se découvre dans une galerie sombre où seule l’œuvre est en lumière. Après la découverte de l’œuvre, le parcours de visite se prolonge par une exposition permanente évoquant les secrets de sa réalisation, son contexte historique et le royaume anglo-normand au XIème siècle.

Chef d’œuvre de l’art roman du XIème siècle, la Tapisserie de Bayeux (en réalité une broderie) a probablement été commandée par l’évêque Odon, demi-frère de Guillaume Le Conquérant, pour orner sa nouvelle cathédrale à Bayeux en 1077 où elle fut d’abord exposée. Elle raconte les évènements de la conquête de l’Angleterre par le duc de Normandie.

Le récit de la Tapisserie de Bayeux commence en 1064, lorsque le roi d’Angleterre, Edouard le Confesseur, charge son beau-frère, Harold Godwinson, de se rendre en Normandie afin de proposer à son petit cousin, Guillaume, sa succession sur le trône d’Angleterre. Même si la fin de la broderie est manquante, l’histoire se termine par la fuite des Anglo-saxons à la fin de la Bataille d’Hastings en octobre 1066.

La Tapisserie de Bayeux est un témoignage de l’époque médiévale en Normandie et en Angleterre, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Elle donne des informations sur l’architecture civile et militaire telle la motte castrale, l’armement constitué de casque nasal, haubert, bouclier oblong, la navigation empreint d’un héritage viking et tout ce qui concerne la vie quotidienne ainsi que de nombreux éléments évoquant la vie quotidienne du XIème siècle.

Le Musée Mémorial de la Bataille de Normandie : Situé à quelques kilomètres des plages du débarquement, ce musée expose au visiteur les étapes clés du conflit, l’avancement jour par jour des forces en présence. Une étape essentielle avant de se rendre sur le lieu des différents sites de mémoire de l’été 1944. Inauguré en 1981, le musée est implanté au cœur même d’un des lieux stratégiques de la Bataille de Normandie : la ville de Bayeux, première ville de cette taille à passer sous contrôle allié le 7 juin 1944 pendant la bataille de Normandie. Au cœur du « pôle mémoire » de la ville, dénommé Liberty Alley, le musée se situe tout près du jardin mémorial des reporters de guerre et du cimetière militaire britannique.

Après une évocation du D-Day, les opérations militaires sont décrites une à une, illustrées par des vitrines mettant en avant les soldats alliés, allemands et leur matériel (canons, véhicules, uniformes…). Au sein du parcours muséographique, le film d’images d’archives « Normandie 44, Victoire décisive à l’Ouest » et le diorama géant de la poche de Falaise-Chambois invitent le visiteur à remonter le temps. Dans le parcours du musée, le choix des objets et matériels a été fait dans le souci de présenter un échantillonnage des plus caractéristiques, utilisé par les différents belligérants durant la bataille. Mais chaque objet a une histoire…

Le Musée d’Art et d’Histoire de Bayeux : Situé à côté de la cathédrale, dans le centre historique de Bayeux, le MAHB et ses collections se visitent au sein de l’ancien palais épiscopal (XIe –XVIe siècle). On découvre en 14 étapes, des collections exceptionnelles abordant tous les aspects de la création artistique en Europe, de la Préhistoire jusqu’au XXe siècle, avec en arrière-plan l’histoire de la cité.

Parmi la richesse de ses collections d’art et d’histoire : 600 œuvres d’art dont 250 peintures et estampes (Philippe de Champaigne, François Boucher, Gustave Caillebotte, Eugène Boudin, Kees Van Dongen…), 1000 pièces de porcelaine et de dentelle de Bayeux, 800 pièces archéologiques et ethnographiques… Protégé au titre des Monuments Historiques, l’écrin du musée, le palais des évêques, compte parmi les résidences urbaines les plus remarquables de la région.

Pour guider le cheminement du visiteur et faciliter la compréhension des œuvres, le parcours muséographique est organisé de manière chronologique autour de 14 sections réparties sur deux niveaux : le rez-de-chaussée regroupe 5 étapes allant de la Préhistoire à la Renaissance et l’étage compte les 9 étapes suivantes, relatives aux collections du XVIIe au XXe siècle.

Le palais épiscopal de Bayeux occupe avec ses dépendances un large espace au cœur de la cité. Sa structure complexe est le fruit de phases successives d’agrandissement du XIe à la fin du XVIIIe siècle.

Après ces différentes visites, le regroupement se faisait devant la cathédrale où une surprise nous attendait. La messe du jour se déroulait avec le concours de la corporation St Fiacre, patron des jardiniers. Cette association a pour but de maintenir, conserver et mettre en valeur les produits locaux et oubliés.

Nous sommes alors partis, toujours à pied, vers notre déjeuner. Celui-ci eut lieu au restaurant du Lion d’Or dans un cadre magnifique où un excellent déjeuner nous fut servi (grosse différence par rapport à notre dîner de la veille !!!). Finalement tout s’arrange et nous terminons donc sur une très bonne note.                              

Après ce superbe déjeuner, nous avons repris la route en commun par notre itinéraire de l’aller et nous nous sommes retrouvés pour un dernier verre à Pont-Audemer. Chacun est alors ensuite retourné vers son logis. Un grand merci à Joëlle et Daniel pour la parfaite organisation de ces deux journées.

                                                                                                    Virginie et Philippe Des Croix

SORTIE D’AUTOMNE

Dimanche 9 Octobre, quelle joie de se retrouver pour cette sortie organisée par Dominique et Marie RAGOT, sous un soleil inattendu pour cette période mais bien présent.

Nous nous sommes tout d’abord rendus à la salle polyvalente d’Hénouville pour un petit café d’accueil accompagné de brioches. Avant le départ, le Président, nous a souhaité la bienvenue (34 personnes pour 13 belles voitures anciennes). Il nous a tout d’abord présenté un nouveau couple d’adhérents, Mr et Mme Barbe, amis de Marie Pichot qui nous a rejoint après une longue période d’absence. Il a rappelé la date des « 50 ans du Club » qui aura lieu le 5 novembre 2022 au Domaine de Clairval à Argueil 76780. Il tenait aussi à demander aux Messieurs de porter, dans la mesure du possible, leur chemise blanche du club pour la soirée.

A 10h, nous nous élançons vers les routes des boucles de la Seine pour un circuit d’environ 40 km. Après avoir traversé de jolis villages comme : Saint-Pierre-de-Varengeville, St Paer (où nous avons pu voir de jolies chaumières), Ste Marguerite-sur-Duclair (où était célébrée, la journée « Octobre Rose » : ballons et maisons décorées), St Wandrille-Rançon où se déroulait une course pour cette même occasion, Le Trait…nous faisons une halte à la Ferme « Le Fruitier du Mesnil » au Mesnil sous Jumièges. Cette ferme fruitière est une exploitation arboricole d’une dizaine d’hectares. En fonction des saisons, vous pourrez y cueillir ou y acheter une vingtaine de variétés de pommes et de poires, ainsi que des cassis et des groseilles. Afin de valoriser toute leur production, cette ferme vous propose aussi des jus de fruits, des confitures et de nombreux produits de son rucher, il y en a pour tous les goûts.

Après une dégustation de jus de pommes offert gracieusement par le propriétaire, M. Hervé Guilbert, nous avons pu faire quelques achats.

Cette belle balade a ouvert nos appétits et nous rejoignons le restaurant situé juste à côté « L’entre Scène ». L’ambiance est excellente comme d’habitude et nous profitons d’un très bon déjeuner, mais il nous faut repartir car nous sommes attendus à l’Abbaye de Jumièges pour une visite guidée.

L’abbaye de Jumièges est un des plus anciens et des plus importants monastères bénédictins de Normandie. Si à ce jour, nous n’avons pu identifier aucun vestige de l’époque de sa fondation au VIIème siècle, de récentes fouilles sur l’église Saint-Pierre ont permis de dater sa construction de la fin du VIIIème siècle, faisant de cet édifice un témoignage unique d’église chrétienne Carolingienne. Cet intérêt archéologique ne retire rien à l’émotion suscitée par la visite de l’abbatiale Notre-Dame, fleuron de                  l’architecture romane normande. Chef d’œuvre de l’art roman normand, l’abbatiale Notre-Dame fût élevée entre les années 1040 et 1060 à l’initiative de l’abbé Robert Champart. Sa façade ouest, très imposante, comporte un porche surmonté d’une tribune, et est encadrée de deux tours hautes de 46 mètres. La nef, avec ses 25 mètres de hauteur, est la plus haute nef romane de Normandie.

Fondée vers 654 par Saint Philibert, l’abbaye applique dès ses débuts la règle de St Benoît et connaît un essor très rapide. Mais à partir de 841, elle est dévastée par les Vikings, dont les raids obligent les moines à abandonner le site pendant presque 10 ans. Après la création du Duché de Normandie, Guillaume Longue Epée, second duc, favorisera sa renaissance.

Elle ne retrouve vraiment la prospérité de ses origines qu’au XIème siècle qui voit la reconstruction de l’abbatiale Notre-Dame inaugurée par Guillaume le Conquérant en 1067. Charles VII y loge en 1450 et y reçoit sa maitresse Agnès Sorel, morte à Jumièges cette même année. Charles IX y vient en 1563. Les Mauristes engageront des travaux significatifs aux XVIIe et XVIIIe siècles. Après le départ des derniers moines en 1790, les bâtiments seront vendus comme Bien national et serviront de carrière de pierres de 1796 à 1824. Les ruines seront ensuite entretenues grâce au rachat en 1853 par la famille Lepel-Cointet, puis par l’Etat en 1946.

Le porche du XIVe siècle, par lequel on entre, présente une belle architecture gothique aux clés de voûte sculptées.

Reliée à l’abbatiale Notre-Dame par le passage Charles VII, l’église Saint-Pierre conserve d’intéressants vestiges de la période carolingienne : la façade et les deux premières travées de la nef rythmées par des niches circulaires et des baies géminées. Le reste de l’édifice a été entièrement reconstruit au XIIIe siècle pour le collatéral Sud et au XIVe siècle pour le côté Nord. Sur le mur sud, on peut admirer un exemple rare de peinture carolingienne : une figure d’homme représenté en buste.

Le cloître, espace situé au cœur de l’abbaye, desservait les principaux bâtiments de l’abbaye : les églises Notre-Dame et Saint-Pierre, la salle capitulaire, la salle du Trésor, l’ancienne salle de l’hôtellerie et le réfectoire aujourd’hui disparus. Lieu de circulation et de réflexion, le cloître le plus récent fût reconstruit dans les années 1530 dans un style mêlant gothique flamboyant et renaissance. Il fut entièrement démonté au XIXe siècle et à son emplacement, subsiste un if plusieurs fois centenaires.

Grande salle voutée du XIIe siècle, l’hôtellerie servait à l’accueil des hôtes de haut rang. Longue de 35 mètres, cette salle gothique offre une belle harmonie architecturale par la régularité de ses proportions. La façade extérieure, partie la plus ancienne de l’hôtellerie, arbore un décor sculpté de modillons aux personnages grotesques et de baies décorées d’éléments géométriques et de têtes barbues. A partir du XIII ou XIVème siècle l’hôtellerie devient un cellier. Au XVIIème siècle, les moines y ajoutent un étage abritant une bibliothèque réputée.

L’abbaye de Jumièges est située au cœur d’un parc clos de 15 hectares, classé depuis 1947. On peut y voir de nombreuses espèces d’arbres : pins noirs d’Autriche, grands tilleuls, hêtres pourpres…

Situé au nord-est des ruines de l’abbaye, le logis abbatial est l’ancienne résidence des abbés commendataires de Jumièges. Sa construction débute en 1666, en remplacement de l’ancien logis médiéval situé près de l’église Saint-Pierre et alors à l’abandon ; il est achevé en 1671, date à laquelle François II de Harlay de Champvallon, archevêque de Paris et abbé de Jumièges, s’y installe.

A la Révolution, le logis abbatial est vendu, séparément de l’abbaye, dès 1791 comme Bien national. Il connaîtra ensuite plusieurs propriétaires jusqu’à son acquisition, en 1865, par Louis-Helmuth Lepel-Cointet, fils d’Aimé-Honoré Lepel-Cointet, déjà propriétaire des ruines et du parc depuis 1852.

En 1946, l’abbaye de Jumièges devient propriété de l’Etat. Un musée lapidaire est installé en 1954 dans les salles du rez-de-chaussée du logis abbatial. Malheureusement, dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 août 1974, le logis abbatial est ravagé par un terrible incendie. D’importants travaux de restauration ont été nécessaires après ce sinistre pour rendre au bâtiment sa toiture et sa stabilité.

Aujourd’hui, le Département de la Seine-Maritime, propriétaire de l’Abbaye de Jumièges depuis 2007, a décidé d’ouvrir le logis abbatial dans le cadre de sa politique en faveur des arts visuels, en y organisant en saison des expositions de prestige. Les pièces de la magnifique collection lapidaire de l’abbaye y sont alors associées, dans une volonté d’instaurer un dialogue entre ces pièces majeures de l’art médiéval et la création contemporaine.

A la fin de cette visite, nous nous regroupons afin de partager ensemble la découverte de cette magnifique journée ensoleillée, et nous remercions Marie et Dominique pour l’organisation de cette balade en espérant repartir bientôt vers d’autres horizons.                          

                                                    Régine VASSE

LUMIERES AU FAY

En ce mercredi 13 Juillet 2022, la municipalité d’Yvetot organisait, après 2 années de report pour cause COVID, sa 10éme édition des « Lumières au Fay ».

Comme les éditions précédentes cette manifestation avait lieu dans le beau parc du Manoir du Fay.

Cette manifestation était organisée sur le thème « Rétro Vintage » et à cette occasion notre club avait donc été contacté pour pouvoir exposer dans le parc quelques véhicules des années 1960/1970. Quelques membres des Anciennes Voitures des Blanches Falaises avaient répondu présents et nous nous sommes donc retrouvés à partir de 17 h pour une petite présentation statique de nos véhicules. A nos côtés, le club Moto Caux’llection de Valmont présentait également une trentaine de motos.

Dans le parc, de nombreux stands proposaient une pléiade d’animations pour les enfants : Balades à cheval ou en carriole, initiations au tir à l’arc ou à l’escrime, jeux anciens en bois, stands de maquillage et de coloriage…. Certains en ont largement profité, Jean Michel et Régine Vasse qui étaient accompagnés de leurs petits fils ne les ont quasiment pas revus de la soirée !

Pour les plus grands, l’ambiance musicale était au rendez-vous. Les JazzDiniers, Swing 276 et Hot Slap pour conclure ces concerts qui, au bon vieux son du rockabilly, a entrainé les spectateurs dans des rocks endiablés, trois groupes qui ont apporté un vent de nostalgie et de folie sur la soirée.

Côté restauration, pour cette édition 2022, les organisateurs, en plus des traditionnelles buvettes et stands saucisses frites tenus par les associations, avaient fait appel à plusieurs Food Trucks vite pris d’assaut entrainant de longues files d’attente. Heureusement l’organisation nous avait prévu de très bons plateaux repas nous évitant ainsi ces longues attentes.

A la tombée de la nuit nous avons pu apprécier un très joli mapping vidéo projeté sur la façade du manoir. Ces réalisations techniques projetées sur les monuments sont toujours une belle réussite et du plus bel effet.

Puis s’en est suivi un magnifique feu d’artifice, tiré dans le parc du manoir, d’une exceptionnelle qualité et d’une très belle durée qui a été très largement apprécié et longuement applaudi par le nombreux public présent. Deux années de suite sans feu d’artifice du 14 juillet, je ne sais pas si les budgets de trois années étaient rassemblés pour cette édition 2022 mais ce fut un superbe moment !

En effet selon les estimations fournies par la municipalité d’Yvetot, ce sont plus de 10000 spectateurs qui ont assisté à cette très belle soirée par une météo tout à fait clémente et pleinement estivale qui nous a donc permis de passer ensemble un très bon moment.

C’est donc une pleine réussite pour l’équipe organisatrice qui a proposé une soirée où convivialité et plaisir de se retrouver entre amis ou en famille ont retrouvé tout leur sens. Par ces temps, cela fait le plus grand bien !

                                                                                                    Dominique RAGOT

SORTIE ESTIVALE DIMANCHE 26 JUIN 2022

Cette sortie était organisée par Corinne PETIT et Nicolas GUEROULT. Le rendez vous était fixé à 9h au domicile de nos hôtes du jour à Lillebonne qui nous attendaient impatiemment pour un bon petit café d’accueil, installés dans des sièges confortables : Banquette AR et sièges AV d’une ancienne Jaguar en cuir blanc, s’il vous plait !!! Nous avons profité également de déposer au frais nos glacières en vue du pique-nique du midi.

Oui, la journée s’annonce belle. Le soleil est déjà des nôtres dès ce matin. Visite de leurs nouveaux locaux, déjà partiellement transformés avec astuce et des projets à longue échéance pleins la tête. Beaucoup d’idées trottent dans leurs esprits !!! Un vrai plaisir de voir les transformations s’implanter et nous leur souhaitons une pleine réussite pour la suite.

Le départ est annoncé pour 10 heures avec en mains le dossier contenant l’itinéraire de la journée. Une douzaine de voitures sont présentes au départ pour effectuer un circuit et sillonner la campagne environnante. Dans le dossier figure également un questionnaire auquel est joint une planche d’une douzaine de photos différentes à repérer et noter leur emplacement lors de la balade. Nous gardons les yeux vifs et bien ouverts pour arriver au meilleur classement.

En milieu de parcours, nous marquons un arrêt au Château de Baclair à Nointot, belle demeure historique en pierres et briques du XVIème siècle. Quelques pièces sont réservées pour exposer des antiquités : achat, vente de meubles, objets d’art et de décoration. Lily et François ont même craqué pour un joli petit guéridon, les idées ne manquant pas dans la tête de Lily pour l’arranger à son goût. Le plus dur a été de lui faire une place dans le cabriolet de Nadine et Jean Pierre déjà bien garni avec ses quatre passagers. Mais bon quand la passion commande, tout s’arrange !

Sur la fin du parcours, nous nous approchons de l’Abbaye de Gruchet-le-Valasse, la circulation s’intensifie. Et surprise à un rond-point nous croisons un autre cortège de véhicules anciens, cela déroutant même quelques conducteurs de cet autre cortège puisque nous nous retrouvons avec quelques voitures en plus qui nous suivent avant de s’apercevoir de leur bévue. Quelques kilomètres plus loin les intrus font demi-tour et tout rentre dans le rang.

Puis nous rejoignons le domicile de nos hôtes du jour pour partager notre repas tiré du panier pique-nique que chacun a apporté.

Les parasols et mobiliers nous sont fournis pour un repas en extérieur car le soleil a pris de la force et nous nous trouvons confortablement installés. Convivialité assurée, chacun goûte un peu de ceci et de cela chez son voisin. Le rosé est des nôtres et est bien apprécié pour sa fraicheur.

Après ce moment de détente, nous reprenons nos véhicules pour poursuivre notre route vers Ecretteville-les-Baons, près d’Yvetot, où nous sommes attendus par M. Frédéric Toussaint, le propriétaire du Manoir du Catel depuis l’an 2000. Manoir érigé en 1270 sous le règne de Saint-Louis par Richard De Treigos, Xème Abbé de Fécamp. Nous allons y découvrir 7 siècles d’histoire et de légendes…. Rassurez-vous, on va faire plus court !!! C’est le plus ancien manoir seigneurial de Normandie.

Tout d’abord, nous assistons à une vidéo projection retraçant l’aventure de cette restauration et les 20 années de combat pour sauver de la ruine ce joyau médiéval classé « Monument Historique ». Cette aventure a été récompensée et a reçu le grand trophée de la plus belle restauration de France.

Une visite guidée par le propriétaire de ce joyau nous a transporté des siècles en arrière, nous avons affaire à un passionné.

Ce lieu de haute justice aux murs couverts de prés de 3000 graffitis émouvants et précieux, conserve la mémoire du sombre cortège des prisonniers qui s’y sont succédés en attendant leur jugement. Bâti sur l’axe Est/Ouest, comme toutes les églises d’Orient et d’Occident, le manoir du Catel étonnamment symétrique est doté d’une porte fortifiée qui ressemble au fronton d’une église. Sauvé et restauré il est possible de l’admirer, dans son vallon préservé, comme ont pu le faire les hommes et les femmes du Moyen Age.

Tous très assidus aux explications passionnantes du propriétaire, le soleil de plomb au-dessus de nos têtes a voulu que quelques incidents se produisent. Marc a dû s’abriter sous le porche du manoir craignant cette forte chaleur, puis Odile la compagne de Michel en a fait de même mais n’a pas résisté longtemps, envahie par un malaise elle est presque tombée sans connaissance dans les bras de Marc. Mais plus de peur que de mal, ces incidents sont restés sans conséquence.

L’après midi s’avance, arrive l’heure de se quitter et de dire un grand merci à nos organisateurs pour cette magnifique journée, riche en événements et pour la découverte de ce joli coin de Normandie.

                                                                                                           Annie DEFRESNE

ASCENSION EN SAUMUROIS

Jeudi 26 Mai :

Pour notre traditionnelle sortie du weekend de l’Ascension, nous avions rendez-vous à 8h45 au « Mamax Café » – Place de l’Eglise – Le Neubourg. Tout le monde est à l’heure et nous avons tranquillement le temps de prendre un café et manger quelques viennoiseries car pour certains, l’heure du réveil est déjà loin.

Chaque équipage se voit également remis son dossier de rallye avec itinéraires et programme détaillé des 4 jours ainsi qu’une très belle plaque de rallye qui nous accompagnera pendant tout ce long weekend. Un grand merci à notre sponsor Hervé IRVOAS et son cabinet comptable Romanex, de plus les plaques sont vraiment très jolies.

La météo est avec nous et à 9h30, les 11 voitures avec leurs 19 passagers prennent la route. Nous sommes un peu moins nombreux cette année, car un bon nombre de nos participants habituels ont dû déclarer forfait suite à divers ennuis de santé, d’autres sont encore en convalescence.

La route s’effectue sans difficulté par Bernay, Broglie, Gacé, Sées et Alençon. En sortie d’Alençon nous prenons la direction de Beaumont-sur-Sarthe pour nous arrêter un peu plus loin lors d’un contrôle de gendarmerie où l’ensemble de notre convoi, à part la 1ére voiture de tête, est dévié sur un grand parking où sont présents des barnums, de nombreux gendarmes ainsi que plusieurs élèves gendarmes en formation. Certains d’entre nous sont invités à poursuivre directement leur route, d’autres n’ont pas cette chance et doivent présenter divers documents administratifs. Notre ami Marcus, devant même être tombé sur un élève gendarme dont la formation est plus avancée, a même droit au contrôle d’alcoolémie fort heureusement négatif. Après cet intermède notre convoi reprend sa route jusqu’à Saint-Marceau où nous déjeunons au Restaurant Mariette, comme toujours dans une très bonne ambiance.

Après un très bon repas, nous reprenons la route en direction de Saumur notre destination finale. Nous cheminons par les routes de campagne via Conflie, Loué, Sablé-sur-Sarthe, La Flèche, Baugé-sur-Anjou puis Saumur Nord où nous rejoignons notre point de chute pour tout le séjour, l’Hôtel du Parc – Logis de France – Avenue des Fusillés – 49400 Saumur.

Chacun prend ses quartiers puis la météo étant toujours avec nous, nous nous retrouvons pour prendre l’apéritif sur la terrasse joliment aménagée, décorée et végétalisée près de la piscine avant de passer à table. Puis après cette journée de route, tout le monde rejoint son lit car demain matin le départ est matinal.

Vendredi 27 Mai :

Effectivement il a fallu mettre le réveil car le départ est fixé à 8h15. Mais pas de problème, tout le monde est prêt à l’heure. Le soleil est toujours présent ce qui ne gâte rien puisque nous longeons la Loire vers l’est sur plusieurs kilomètres avant de rejoindre le village de Les-Rosiers-sur-Loire.

Dans un petit hameau de la campagne environnante, nous sommes attendus dans une ancienne école pour visiter une biscuiterie artisanale « Le Vinaillou ». Nous y rencontrons un artisan passionné, M. Groneau, qui nous explique son installation et sa création de biscuiterie. Une démonstration de préparation et de fabrication de biscuits avant mise au four nous est alors proposée. L’occasion est trop belle pour notre ami Dominique Duménil de mettre la main à la pâte, au sens propre comme au sens figuré. Puis une dégustation des différentes sortes de biscuits qu’il fabrique nous est proposée. Les produits sont super bons, chacun préférant celui-ci à celui-là, mais tout le monde repart avec quelques emplettes. A la sortie nous sommes raccompagnés par notre artisan et sa fille qui nous offrent un paquet de biscuits par personne, délicate attention bien appréciée de tous.

Nous quittons Les-Rosiers-sur-Loire pour rejoindre Doué la Fontaine ou plutôt Doué-en-Anjou selon la nouvelle appellation. Nous rejoignons le site des Perrières pour y visiter le « Mystère des Faluns ». Le falun est une roche sédimentaire âgée de dix millions d’années. Le bassin de Doué la Fontaine était alors une zone côtière où de forts courants ont déposé de grandes quantités de sédiments, créant ainsi de véritables dunes sous-marines.

Le « Mystère des Faluns » est un parcours artistique dans les majestueuses galeries souterraines des Perrières, et un voyage à travers l’histoire géologique et humaine de ce site exceptionnel. Des projections lumineuses à même la pierre, une ambiance sonore, des rencontres impromptues avec un banc de méduses, un requin ou un rhinocéros…. Chaque scène explore à sa façon une grande étape de l’histoire des Perrières.

Après cette promenade magique sous terre, nous rejoignons la surface pour reprendre nos véhicules et rejoindre le Restaurant Le Dagobert – Place du Champ de Foire à Doué. Pour les plus anciens d’entre nous, le nom de cet établissement évoque bien des souvenirs puisque nous avons eu l’occasion d’y séjourner en 2002 et en 2013. Je n’en dirais pas plus, mais je suis bien certain que les murs du Dagobert s’en rappellent encore, tout comme son jovial patron M. Jacky SORIN. L’établissement était déjà vieux en 2013, il a encore vieilli depuis puisque son propriétaire est largement d’âge de retraite et souhaite céder les murs, mais on y mange toujours aussi bien !

Après un bon repas nous quittons les lieux pour rejoindre le « Musée des Anciens Commerces » toujours à Doué.

Celui-ci est situé à l’intérieur d’un superbe bâtiment du 18éme siècle, les Ecuries Foullon. Pour l’occasion, l’entrée de la cour d’honneur nous est ouverte et nous pouvons stationner nos véhicules devant cette très belle façade. A l’intérieur sur 2 étages, une vingtaine de boutiques d’autrefois entièrement reconstituées. Prendre le temps de remonter le temps, se laisser porter et retrouver, comme par magie, des souvenirs enfouis, des parfums oubliés, des émotions intactes comme si on y était, comme si nous avions fait un bond de plusieurs dizaines d’années en arrière. Si au 1er étage nous retrouvons plus des échoppes d’artisans ou de prestataires de service (coiffeur, bistrot, pharmacie, cordonnier…) au rez de chaussée, ce sont carrément des boutiques du siècle dernier qui ont été reconstituées avec leurs façades d’époque sauvées de la démolition. Puis nous avons droit à un petit spectacle, sous forme d’une présentation très humoristique de très nombreux objets issus du commerce de bazar – droguerie avec reprise de plusieurs slogans publicitaires d’époque. Le ton est joyeux, le tout est joliment animé et l’auditoire est conquis. Bravo à notre animateur, qui est un des deux propriétaires de ce musée qu’ils essayent d’animer et tout simplement de faire vivre dans un contexte pas toujours facile.

En sortant de ce musée nous profitons de la présence de la Roseraie Foullon juxtaposée au musée pour aller y faire un petit tour.

Puis nous quittons ces lieux pour nous rendre au Domaine du Vieux Bourg, chez les frères GIRARD, viticulteurs à Varrains. Arrivés sur place nous recevons un très bon accueil et commençons par faire la visite de l’ancien logis troglodytique, suivi de celle des caves ainsi que du majestueux et vieux pressoir à long fut du 18éme siècle. Notre visite se poursuit par un petit tour dans les vignes jouxtant la propriété, où M. Girard nous donne quelques précisions sur leur domaine et leur façon de travailler.

Puis vient bien sûr le moment tant attendu, celui de passer au salon de dégustation. La propriété produit du Saumur blanc, du Saumur rosé, du Crémant de Loire et aussi 4 cuvées différentes de Saumur Champigny. Si on écoute notre viticulteur il faudrait goûter à tout ! Nous sommes un peu obligés de le freiner d’autant plus que contrairement à certaines dégustations, il n’est pas avare sur la quantité dans le verre. Nous passons un très agréable moment, les produits sont bons voire excellents pour certains. Tout le monde à l’air ravi et les commandes pleuvent. La famille Girard ne va pas regretter de nous avoir accueilli. Mais bon, il nous faut laisser cette agréable compagnie pour rejoindre notre hôtel, qui heureusement n’est pas très éloigné. Les aiguilles de l’horloge ayant déjà bien tourné, tout le monde se retrouve ensuite rapidement pour passer à table.

Samedi 28 Mai :

Le réveil est à nouveau matinal car le départ est à 8h30. La météo est toujours belle et c’est bien agréable. Cette fois ci nous longeons la Loire vers l’ouest sur près de 15 kilomètres en direction de Montsoreau. Nous nous rendons au Domaine de Mestre, sur le territoire de la commune de Fontevraud-l’Abbaye, pour aller visiter le musée « Quand le savon fait sa pub » rassemblant une incroyable collection d’affiches publicitaires toutes authentiques et rares.

Fondée en 1974, la « Savonnerie Martin de Candre » perpétue depuis trois générations un savoir-faire unique en matière de saponification. A ce jour, il s’agit d’une des dernières savonneries en France à utiliser le procédé de « l’empâtage à chaud » qui transforme les corps gras des huiles végétales en savon. Ici tout est naturel et fait main ! Depuis 2010, la savonnerie s’est agrémentée de ce joli musée consacré à la publicité ancienne du savon de 1860 à 1960. Plus de 150 affiches originales et bibelots du monde entier, racontent l’histoire du l’hygiène ainsi que celle de la condition féminine au cours d’un siècle riche en progrès.

La responsable de la savonnerie nous y accueille et nous explique tout leur procédé de fabrication. Puis nous passons à la visite du musée, très originale et intéressante, et enfin pour celles et ceux qui le souhaitent, s’en suit un petit passage en boutique.

Nous retrouvons nos véhicules pour faire un petit saut de puce jusqu’à Turquant, où nous sommes attendus pour une visite guidée du site « Troglo des Pommes Tapées ». Nous nous enfonçons sous terre dans cet immense site troglodytique. Cette superbe cave fut au siècle dernier un haut lieu de la production des fameuses pommes tapées. Véritable industrie au 19éme siècle, cette activité avait complétement disparu et aujourd’hui, ce site est le seul à perpétuer cet artisanat. Notre guide nous explique la méthode à mettre en œuvre pour arriver à une déshydratation complète de la pomme, ainsi que sa réduction très significative de volume. Il faut un sacré savoir-faire et plusieurs dizaines de coups de maillet afin de parvenir au résultat recherché. C’était autrefois un excellent moyen de conserver très longtemps ces fruits. Production particulièrement appréciée par les marins à l’époque, pour les réhydrater avant de les consommer. En dehors des explications de notre guide, nous visitons l’habitation troglodytique, la salle des fours, des expositions sur le tuffeau, la marine marchande et les vignerons ainsi que la projection d’un petit film sur l’histoire de ce site et de sa production.

Puis nous passons dans une autre salle troglodytique, pour prendre sur place notre déjeuner typiquement angevin : Bulles saumuroises – Galipettes farcies – Gouline – Crémet d’Anjou et Pomme tapée, le tout accompagné de Saumur Champigny.

Lorsque nous reprenons nos voitures le soleil est au zénith, et c’est cheveux au vent pour les propriétaires de cabriolets que nous rejoignons notre prochaine étape : Le château de Rigny-Ussé également connu sous le nom de Château de la Belle au Bois Dormant où nous avons le privilège de pouvoir garer nos voitures dans la cour d’honneur. Heureusement, car en ce weekend prolongé et cette météo estivale, il y a foule en ce lieu emblématique de la vallée de la Loire et les parkings débordent.

C’est en visite libre que nous découvrons ce joyau architectural : L’entrée, la Salle des Gardes, le Salon Vauban, l’Ancienne Salle à Manger, la Grande Galerie, le Grand Escalier, l’Antichambre, la Chambre du Roi, le Donjon de la Belle au Bois Dormant et de son Prince…. Dans beaucoup de pièces, nous pouvons également admirer une exposition d’une importante collection de robes de femmes et d’enfants allant des années 1800 à 1900, sur le thème « Telle mère, telle fille ».

Après les intérieurs, il nous reste à découvrir les jardins, la chapelle, la sellerie, les caves, les écuries avec sa collection de calèches à chevaux…etc…

Objectif atteint, puisque à midi nous sommes à table et j’en profite donc pour souhaiter une bonne fête à toutes les mamans. Cette fois ci encore le repas est excellent.

Après cette visite intéressante, il est temps de reprendre nos véhicules pour rejoindre Saumur et notre hôtel toujours en longeant la Loire mais cette fois ci par l’autre rive. Le thème de cette dernière soirée est « Soirée Blanche ». Tout le monde joue le jeu et nous nous retrouvons donc une dernière fois sur la terrasse au bord de la piscine pour savourer quelques bulles. Lors de cet apéritif, Marie et moi-même avons le plaisir de recevoir quelques flacons en provenance directe du Domaine du Vieux Bourg en remerciement au nom de tous les participants. Un grand merci à vous tous pour cette délicate attention. Puis nous passons à table pour partager un dernier diner dans une belle ambiance conviviale.

Dimanche 29 Mai :

8h30, c’est l’heure du départ pour prendre la route en direction de nos foyers respectifs. Nous empruntons l’itinéraire de jeudi après-midi, en sens inverse cette fois ci, pour rejoindre le Restaurant Mariette à Saint-Marceau où nous déjeunerons à nouveau. Il nous faut ne pas arriver trop tard, car il va y avoir affluence en ce jour de fête des mères.

Puis nous reprenons nos véhicules pour rejoindre Beaumont-sur-Sarthe, Mamers, Mortagne-au-Perche, Verneuil-sur-Avre, Conches-en-Ouche avant d’arriver au Neubourg.

Avant de nous séparer pour rejoindre nos demeures, nous prenons le verre de l’amitié au « Mamax Café ». Tout le monde est ravi de cette belle sortie, mais ce n’est pas à moi en tant qu’organisateur de donner un avis, je ne serais pas le mieux placé et peut être pas tout à fait impartial sur le sujet.

Vous trouverez donc ci-après les avis de quelques-uns des participants à qui j’ai demandé de travailler un peu :

Colette BEAUDOIN et Christian NOURY : Nous avons bien apprécié la visite chez le pâtissier qui fabrique seul ses biscuits par milliers, son courage et sa gentillesse nous ont touché. La visite du Mystère des Faluns à Doué nous a surpris par le gigantisme des galeries avec le son et lumières. Le site de la Pomme Tapée nous a fait découvrir cette manière de conserver ce fruit dans le temps, et le repas dans la grotte était super. Très belle visite chez le viticulteur avec sa cave naturelle, la dégustation nous a permis d’apprécier les vins de Saumur. La visite du château de Rigny-Ussé aussi très bien et enfin l’hôtel avec ses repas de gourmet et la soirée blanche qui nous a permis de faire de belles photos. C’était une première pour nous, mais cela donne envie de revenir !

Albert BOUDIN et Annick: Nous avons été très satisfaits de l’organisation de ce séjour. Visites très recherchées avec des explications intéressantes. Les sites troglodytiques toujours curieux à voir. Très bon hôtel, très bon accueil et repas excellents. Nous garderons en mémoire l’arrêt de notre convoi par la gendarmerie.

Micheline et Roger CACHELEUX : Hôtel très agréable et très calme. Toutes les visites organisées étaient bien choisies et intéressantes. Très bonne ambiance à tous les repas et franche rigolade. Superbe voyage !

Annie et Marc DEFRESNE : Superbe organisation, bonne précision et respect des horaires à tout point de vue. Chapeau ! Une ambiance agréable dans laquelle on se sent à l’aise avec tout le monde. Nous avons bien apprécié les visites, pour certaines insolites et d’autres enrichissantes en tout domaine. Une restauration variée et appréciée, avec bonne cuisine, quelque soit l’endroit. L’hôtel bien situé, reposant, avec un très bon accueil et la gentillesse du personnel, où l’on s’y sentait bien. Pour nous, tout était positif et nous garderons un bon souvenir de ce séjour saumurois.

Philippe DES CROIX : Mes quelques commentaires sur ces 4 jours de l’Ascension : Hôtel parfait et grande qualité des menus. Très bon choix des visites et surtout la Savonnerie de Fontevraud, très originale. Excellent choix de la cave visitée, petits producteurs et prix très corrects. Originalité de la biscuiterie artisanale. Le site des Pommes Tapées, très bon déjeuner, très intéressant de découvrir et goûter ces pommes mais pas d’extase une fois goutée. La visite du château de Rigny-Ussé était très intéressante bien qu’en ce weekend de l’Ascension l’affluence soit un peu trop importante à mon goût, mais vous n’y pouvez rien. Bravo pour l’excellente mise en forme de l’ensemble.

Michel LEMERCIER et Odile : Anecdote de mon voyage, j’ai été arrêté par la gendarmerie après Alençon, ils m’ont sans doute pris pour un ancien malfrat des années 50 avec ma Traction noire ! J’ai très bien aimé la superbe prestation de l’animateur du Musée des Commerces Anciens. Pour moi c’était la première fois que je pouvais participer à cette sortie de l’Ascension et je ne regrette pas mon voyage, d’autant plus que la Traction qui faisait une si grande route pour la première fois a superbement bien marché.

Un grand merci à vous tous pour tous ces commentaires élogieux et très contents que vous ayez bien apprécié le séjour. On essayera de faire aussi bien ou presque pour 2023 mais ce sera toujours avec grand plaisir.                                                                                              

Marie et Dominique RAGOT

RASSEMBLEMENT REGIONAL DE VEHICULES D’EPOQUE

Après 2 années d’interruption suite à la crise sanitaire, le Dimanche 22 Mai 2022 a enfin pu se tenir la 2éme édition du Rassemblement Régional de Véhicules d’Epoque.

Le coup d’envoi avait été lancé en 2019 et devant le succès rencontré, les 5 clubs de véhicules de collection régionaux que sont l’Amicale Traction Cauchoise – Anciennes Voitures des Blanches Falaises – Citro-En-Caux – Club des Anciennes Renault de Sandouville et Rétropistons, avaient donc décidé de poursuivre l’aventure initiée en 2019 de ce grand rassemblement sur l’Esplanade et dans le Parc du Telhuet à Notre-Dame-de-Gravenchon – Port-Jérôme-sur-Seine.

Cette fois ci encore, les collectionneurs ont largement répondu présents et les surfaces disponibles se sont vite remplies, d’autant plus que le soleil était de la partie. Sur l’esplanade ainsi que dans le verger, ce sont des centaines de véhicules de collection qui étaient exposés à la curiosité de tous les visiteurs.

Également présents sur les lieux, une bonne quinzaine de tracteurs anciens, ainsi que plusieurs véhicules militaires rassemblés à l’entrée du verger. Plusieurs motos et 2 roues de collection avaient eux le droit à un abri sous le préau à l’entrée de l’esplanade.

Sur l’esplanade également, une partie bourse échange composée par plusieurs stands de pièces, articles vintages, plaques décoratives ainsi que quelques stands de marchands (joints de carrosserie, sellier, Annie GAZE de l’Effet Rétro …).

Au niveau des Anciennes Voitures des Blanches Falaises, une douzaine d’adhérents avaient répondu présents et ont ainsi pu exposer leurs véhicules dans le cadre très verdoyant du verger du Parc du Telhuet réservé à cet effet.

Arrivé à l’heure du midi, les coffres se sont ouverts afin de sortir le nécessaire pour l’apéritif, et que chacun déplie sa table de camping à l’abri sous les très belles rangées d’arbres, afin de se restaurer. Comme toujours en pareilles circonstances, les victuailles n’ont pas manqué et ont donc circulé parmi les tables.

L’après-midi chacun pu se balader à loisir et admirer ainsi les très nombreux véhicules présents. Nous avons ainsi passé une après-midi bien sympathique entre nous, mais également échanger avec quelques-uns des membres des autres clubs présents. En fin de journée eu lieu le tirage de la tombola, qui vit plusieurs d’entre nous repartir avec un petit lot sous le bras.

Ce fut donc une belle journée, qui vit ainsi prés de 400 véhicules de collection présents sur place pour la journée ou bien simplement faire une halte de plusieurs heures, afin de profiter de cette belle exposition. De très nombreux visiteurs n’ont pas non plus manqué de profiter de cette manifestation, et ce sont ainsi environ 2500 promeneurs qui ont déambulés sur place durant toute la journée.

Devant le succès rencontré par cette seconde édition, venant ainsi confirmer celui de 2019, cet événement sera donc reconduit pour la troisième fois et aura lieu le Dimanche 16 Avril 2023 toujours au même endroit.

                                                                                                              Dominique RAGOT

SORTIE AU FIL DE L’EAU

Cette sortie initialement programmée en 2020 et annulée pour cause de « Covid » a enfin pu se concrétiser en ce Dimanche 15 Mai 2022.

Lily et François COUFFON nous avaient donné rendez-vous sur le parking de l’aire de co-voiturage rive gauche à la sortie du Pont de Brotonne. 34 personnes prennent part à cette sortie et nous sommes 19 voitures.

A notre arrivée, nous sommes accueillis avec un petit café et quelques petits gâteaux.

Le temps, gris en début de matinée, se dégage petit à petit laissant les rayons du soleil nous réchauffer et permettant aux possesseurs de cabriolets de « décapoter ».

Après un court briefing par François, notre cortège s’élance joyeusement théoriquement avec un arrêt prévu au niveau du Château de Robert Le Diable. Mais tout ne va pas se passer comme prévu par nos organisateurs du jour !!!

En arrivant sur Caumont le Bas pour rejoindre la route longeant La Seine vers La Bouille : Route barrée suite au passage d’une course cycliste. Tout le monde doit donc faire demi-tour et suivre la direction indiquée par le panneau déviation. Seul petit problème, c’est que les autres panneaux déviation ne sont pas nombreux et nous semblons nous éloigner de plus en plus de notre itinéraire initial.

Renseignement pris auprès d’un habitant croisé sur notre chemin, celui-ci nous invite à faire à nouveau demi-tour pour nous diriger vers La Chouque et La Maison Brûlée où nous pourrons retrouver notre chemin à proximité de Moulineaux. Pendant ce temps certaines voitures commencent à avoir un peu chaud (notre chef de groupe François aussi d’ailleurs…) et les remises en route sont difficiles. Notre cortège se trouve scindé en 2 parties et la halte prévue au Château de Robert Le Diable est annulée.

Finalement notre groupe rejoint Poses en 2 convois où nous sommes attendus à l’Auberge du Halage pour le déjeuner. Nous sommes installés dans une sorte de terrasse couverte en bord de Seine puisque celle-ci est même construite sur pilotis. Le cadre est magnifique et tout le monde se remet de ses émotions du matin autour d’un bon repas.

En début d’après-midi, nous avons rendez-vous au Musée de la Batellerie quelques centaines de mètres plus loin sur le chemin de halage. Certains s’y rendent à pied en profitant de la jolie balade, pendant qu’avec l’accord de la mairie, nos véhicules de collection sont autorisés à stationner au bord du chemin devant les bateaux du musée.

Nous voici donc partis à la découverte du monde des mariniers avec la visite guidée de la péniche musée « Midway » et du remorqueur « Fauvette ». Un historique sur les techniques de navigation nous est présenté ainsi que quelques faits d’histoire locale.

LE Midway: Cette péniche à l’origine remorquée nous montre le logement de la famille du marinier. Elle a retrouvé son immense gouvernail d’antan et accueille dans sa cale un petit musée local : les apparaux, les objets usuels du batelier, deux machines à vapeur, des moteurs anciens, des maquettes de bateaux de Seine, des maquettes du barrage de Poses montrant l’évolution de cet ouvrage à travers les siècles…

Le Fauvette : Après 14 ans d’abandon, ce bateau transformé en pousseur a été acquis par la commune de Poses en 1987. Cette épave destinée à la ferraille a été remise dans son état d’origine grâce au travail d’anciens mariniers. Il est classé Monument Historique depuis 1992 et navigue à nouveau. Ce bateau de 1928, unique en son genre, est entièrement ouvert à la visite aussi bien en extérieur qu’en intérieur : logement du capitaine, logement du mécanicien, timonerie et salle des machines.

Sous une chaleur un peu étouffante, nous avons pris la direction du barrage de Poses. Celui-ci date de 1885, il est le plus imposant sur la Seine et le dernier avant la mer. C’est l’occasion d’une petite balade pédestre. Nous empruntons sa passerelle au-dessus des flots du fleuve, nous permettant ainsi au passage de découvrir la centrale hydroélectrique et la passe à poissons. Puis toujours en se dirigeant vers la rive opposée, nous arrivons au niveau des écluses d’Amfreville-sous-les-Monts où nous assistons au franchissement d’une péniche.

La journée s’est terminée dans une bonne ambiance et chacun est rentré chez lui très content de cette sortie, certains sont rentrés un peu plus tard à cause de quelques soucis mécaniques ! Nous avons eu le temps de rentrer les véhicules au garage avant que l’orage n’éclate, il était temps.

Nous remercions Lily et François ainsi que Nadine et Jean Pierre pour l’organisation de cette très belle journée.

                                                                                                  Colette BEAUDOIN

TOUR DE MANIVELLE 2022

Cette sortie du 13 mars 2022 était organisée par Dominique et Marie Ragot, nous étions 37 participants. Nous sommes accueillis à la Salle Polyvalente d’Hénouville à 10 heures, où nous dégustons café, jus de fruit et viennoiseries.

A 10h45, nous prenons la route, direction Saint Pierre de Varengeville où se situe le château « Omnia Pro Arte » selon la devise marquée sur le fronton. Elle marque l’entrée du château depuis sa construction au XIXème siècle, réalisé dans un style Louis XIII composé de briques, pierres et silex taillés comme une mosaïque.

Nous visitons le Centre d’Art Contemporain de la Matmut, où sont exposées les œuvres du peintre normand Pierre Godet. Une palette de tableaux qui nous transporte en Normandie, sur la Côte d’Azur, dans Paris entre autres ! Une très belle exposition de peinture selon l’avis des différents participants.

En sous-sol nous découvrons également les œuvres de Philippe Garel sculpteur : une série de divers bustes d’artistes, d’écrivains et d’hommes politiques réalisée à partir de 1987 et appelée « Panthéon ».

Puis vers 12h, nous quittons les lieux, retour à Hénouville cette fois ci à la salle « La Fringale », où nous attend un repas copieux et de qualité dans une ambiance conviviale.

A 15h, nous reprenons la route sous une petite pluie fine, direction le hameau Le Genetey à Saint Martin de Boscherville pour la visite du Manoir de l’Aumônerie connu aussi sous le nom de Ferme des Templiers. Celui-ci a été construit vers 1214 par les Templiers, ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Age, dont les membres sont appelés les Templiers. Il dépendait directement de l’Abbaye Saint Georges de Boscherville. Nous y sommes accueillis par M. Erwann de Saint Seine propriétaire des lieux qui va nous servir de guide.

La maison principale caractérisant ce manoir est constituée avec deux pignons de 15 mètres de haut, elle est bâtie en pierres de Caumont et recouverte de tuiles vernissées.

La chapelle : consacrée à St Gorgon, elle est édifiée sur les ruines d’un ancien oratoire. Elle a été construite au XVIème siècle et à l’intérieur elle conserve un ornement Renaissance composé de fresques représentant les douze Sybilles et les douze Apôtres. Elle fera l’objet d’un prochain chantier de restauration.

Le puits : Il avait la réputation de mesurer 300 pieds de profondeur soit environ 100 mètres. Il n’a retrouvé son usage et sa profondeur d’antan qu’après des travaux de curage car il avait été bouché par plus de 30 m3 de déchets dans les années 1950. Alors que le manoir est situé sur le plateau, il descend jusqu’au niveau de la Seine. Suivant son niveau de remplissage, il faut entre 12 et 14 secondes pour entendre le son d’un récipient d’eau versé en haut arrivé au fond du puits.

Le pressoir à pommes, et non à cidre comme l’a justement fait remarquer notre ami Jean Luc, il a été entièrement détruit par un incendie en Aout 2017 du temps des anciens propriétaires. Sa restauration a démarré en Septembre 2020 et à ce jour il a retrouvé une magnifique charpente et une très belle couverture réalisées comme à l’identique par des compagnons spécialistes de ce genre de travaux pour les monuments historiques.

D’autres bâtiments sont encore présents dans l’enclos de ce manoir, tels que l’ancienne crémerie et une grange de style longère, tous deux reconvertis en gites.

Également visible un jardin de type médiéval dont nous n’avons malheureusement pas pu apprécier tout le charme en ce mois de Mars. Il nous faudrait revenir à l’époque des beaux jours au mois de Juin pour pouvoir l’admirer pleinement. Peut être une idée de visite ou de balade pour certains d’entre nous.

Notre visite prend fin vers 17h et chacun repart dans ses foyers.

Un grand merci aux organisateurs du jour, Dominique et Marie, pour cette belle journée. Dommage que le soleil n’ait pas été plus présent au rendez-vous.

                                                                                                   Odile VINCENT

                                                                                                    Michel LEMERCIER