SORTIE D’AUTOMNE DIMANCHE 13 OCTOBRE 2019

Cette dernière sortie de l’année a été préparée par nos hôtes CORINNE et NICOLAS. Ils nous ont donné rendez vous à 9 H 30 dans le parc de l’Abbaye de GRUCHET LE VALASSE où nous sommes accueillis chaleureusement avec gâteaux, brioches, café et thé.

Nos 17 belles anciennes sont garées dans ce cadre magnifique pour faire une belle photo de groupe devant l’Abbaye. Deux nouveaux adhérents M. et Mme FOSSE Patrick possédant une Peugeot 203 rencontrés au salon de ROUEN se sont joints à nous et sont ravis.

10 H 30 après cette pause, nous partons en direction de QUILLEBEUF SUR SEINE. Embarquement sur le bac pour traverser la Seine, capacité d’embarquement 26 voitures, c’est chouette nous sommes tous ensemble pour cette mini croisière en Seine.

Nous prenons ensuite la direction du Marais Vernier, la route des chaumières, le charme de ces bâtisses nous fait rêver.

Nous faisons un arrêt à l’observatoire de la Grand Mare à SAINT OPPORTUNE LA MARE. Cet observatoire pour oiseaux est la propriété et a été restauré par la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Eure. Superbe point de vue au cœur de ce marais, La Seine qui se dessine et au loin le pont de TANCARVILLE.

11 H 30 le temps passe vite, nous reprenons la route en direction du bac. Sur le coup de 12 H tout le monde embarque. Nous poursuivons notre route vers GRUCHET LE VALASSE où nous déjeunerons au restaurant Le SAINT THOMAS. Très bon repas dans une très bonne ambiance et après avoir régalé nos papilles, il est l’heure de partir vers  BOLBEC pour la visite du Musée du Textile et des Indiennes. En arrivant au parking pour reprendre nos voitures, nous nous apercevons que notre ami MARCUS a un petit coup de mou, la roue AVG de sa SPITFIRE est crevée. La SPIT défaillante reste donc sur place, l’opération de changement de roue se fera plus tard après la visite.

14 H 45 nous sommes arrivés sur place, prés de 3 H de visite sur 1400m2 dans les locaux de l’ancienne usine DESGENETAIS – BOUSSAC nous attendent. Au plus fort de l’activité dans les années 1970 ce sont prés de 1200 personnes qui ont travaillé sur ce site industriel entièrement consacré au textile.

Depuis 1977 un petit groupe de passionnés autrefois salariés de cette industrie ont recrée toute la chaine de production de la transformation du coton où la matière première sortie de la balle devient voile, puis ruban et ensuite mèche avant de terminer en fil.

Une partie de ce fil est ensuite bobinée sur une canette ( à cette époque elle était mise en place sur les machines par les enfants ) pour constituer la trame, l’autre partie étant ourdie pour réaliser la chaine. Chaine et trame sont alors posées sur le métier à tisser pour constituer le tissu.

La mise en route d’un des métiers à tisser, l’odeur d’huile et de graisse, le bruit assourdissant du moteur et des mécanismes  de la machine nous a replongé un instant dans les dures conditions de travail de l’époque et encore un seul métier était en marche alors qu’à l’époque c’étaient plusieurs dizaines de métiers qui fonctionnaient en même temps. Les conditions de travail de cette époque étaient vraiment pénibles avec le travail à la chaine, la paye au rendement, les risques d’accident du travail importants et les nuisances sonores considérables.

Parmi les 8 métiers à tisser exposés, le plus ancien date de 1914, nous pouvons ainsi suivre l’évolution technologique jusqu’au dernier métier exposé qui lui date de 1975.

Un autre espace est consacré aux toiles imprimées appelées Indiennes. Une Indienne était un tissu peint ou imprimé par étapes successives d’application de plusieurs couleurs.

Cet espace a été créé pour rappeler que BOLBEC fut au XIXe siècle l’un des plus grands centres de production de toiles de coton imprimées. Ces toiles furent à l’origine du développement et de la richesse de la ville. Notre guide nous relate l’histoire et l’évolution de la technique de cette production, nous pouvons y admirer plusieurs rouleaux et planches d’impression réalisées par des graveurs bolbécais ainsi que de superbes échantillons d’ Indiennes retrouvés dans les archives de la ville, d’autres après recherches ayant été retrouvées jusqu’ aux USA, la dernière en date d’ailleurs arrivée au musée seulement 8 jours auparavant.

En 1832 il y avait 24 indienneries à BOLBEC ce qui fait qu’au XIXe siècle en plein boom de l’industrie du textile BOLBEC portait le nom de Capitale de la Vallée d’Or.

17 h 30 après un passage par la boutique de ce musée, il est temps de se dire au revoir et de reprendre la route. Mais avant cela, il faudra changer une roue de la Chambord des FAUCHOIS qui elle aussi manquait d’air au moment de repartir. La pluie nous accompagnera pour toute la route du retour.

Merci à CORINNE et NICOLAS pour l’organisation de cette super sortie et de nous avoir fait découvrir les richesses de notre belle région et cette très intéressante visite.

                                                                                                Annette et Jean BOUDIN

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